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Liban

Au siège des FSI, Aoun évoque la situation sécuritaire dans le pays

Respect du citoyen, fermeté et intransigeance face à l'anarchie et au terrorisme, préconise le président.

Accueil officiel pour le chef de l’État au siège des FSI. Photo Dalati et Nohra

Le président Michel Aoun a rendu hommage aux Forces de sécurité intérieure et loué les sacrifices consentis par ces dernières en remplissant leur devoir. Le chef de l'État, qui effectuait une visite hier matin au siège de la direction générale des Forces de sécurité intérieure (FSI), à Achrafieh, a été accueilli par le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, et le directeur général des FSI, le général Imad Osman.
M. Aoun a salué les efforts déployés par les forces de l'ordre et leur vaste mission qui, a-t-il dit, « inclut toute une panoplie d'opérations, qui vont de la surveillance des écoliers qui traversent la rue jusqu'à la lutte contre le terrorisme, en passant par la nuisance nocturne ». Et d'ajouter : « Votre réussite se mesure par le respect que vous manifestez aux citoyens, mais aussi par la fermeté et l'intransigeance dont vous faites preuve face à l'anarchie et au terrorisme. »
Ces déclarations sont intervenues alors que l'armée a mené hier matin des perquisitions dans des camps de réfugiés syriens dans la région de Ersal, frontalière de la Syrie. Ces opérations ont entraîné l'arrestation de plusieurs jihadistes présumés. Cinq d'entre eux se sont fait exploser, blessant sept militaires et tuant une fillette qui se trouvait dans le campement de réfugiés syriens où l'opération a eu lieu.
« Vous êtes courtois avec les citoyens, et féroces contre les terroristes », a dit M. Aoun aux agents des FSI. « Nous, comme vous, devons rester en alerte lors de la phase suivant la fin des mouvements terroristes en Syrie, afin que ceux-ci n'entrent pas au Liban », a prévenu le chef de l'État. M. Aoun a saisi l'occasion pour saluer l'opération militaire « délicate » menée par l'armée dans la région de Ersal.
Le directeur des FSI Imad Osman a pour sa part affirmé que la présence de Michel Aoun à la tête de l'État constituait « un soutien pour les forces armées libanaises et pour la stabilité du pays ».
« Les FSI ne sont plus une institution traditionnelle. Elles sont aujourd'hui l'équivalent des grands services de sécurité à travers le monde, notamment dans le domaine de la lutte contre la drogue, le crime, le terrorisme et l'espionnage », a ajouté le directeur des FSI.
M. Aoun s'est ensuite réuni avec MM. Machnouk et Osman dans le bureau de ce dernier. Les échanges ont porté sur la situation sécuritaire dans le pays et les difficultés auxquelles les FSI font actuellement face, notamment le manque de ressources financières et d'équipements nécessaires. L'entretien a également été l'occasion d'évoquer la série d'incidents qui se sont multipliés ces derniers jours aux quatre coins du pays.

Adwan à Baabda
Le président a par ailleurs reçu le député FL George Adwan à Baabda avec lequel il a évoqué des questions relatives aux prochaines élections et les préparatifs attendus de la part du gouvernement et du Parlement. « Il ne faut pas considérer la période qui nous sépare des législatives comme un temps mort. Elle devrait au contraire servir à l'adoption d'une série de lois en suspens en plus du vote du budget et de la grille des salaires », a-t-il dit.

Le président Michel Aoun a rendu hommage aux Forces de sécurité intérieure et loué les sacrifices consentis par ces dernières en remplissant leur devoir. Le chef de l'État, qui effectuait une visite hier matin au siège de la direction générale des Forces de sécurité intérieure (FSI), à Achrafieh, a été accueilli par le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, et le directeur...
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L,EDITORIAL DE ISSA GORAIEB EN DIT TOUT !

LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

19 h 09, le 01 juillet 2017

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Commentaires (2)

  • L,EDITORIAL DE ISSA GORAIEB EN DIT TOUT !

    LA LIBRE EXPRESSION. LA PATRIE EST EN DANGER.

    19 h 09, le 01 juillet 2017

  • Cette visite aurait pu avoir lieu un samedi, dimanche ou jour ferié sans devoir imposer un trafic monstre à l'heure où la moitié du pays se rend à son travail car Monsieur le Président ne peut pas se déplacer sans bloquer un axe principal menant à la capitale...

    Khalil Masri / MASRI HOLDING

    08 h 40, le 01 juillet 2017

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