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Liban - Quota féminin

Pour le collectif « Femmes en politique », la bataille n’est pas encore terminée

De gauche à droite, Wafa’ Hamza, Fadia Kiwan et Jean Oghassabian. Photo an-Nahar

« L'État libanais nous a encore une fois déçus », a lancé hier Fadia Kiwan, professeure de sciences politiques et directrice honoraire de l'Institut des sciences politiques à l'Université Saint-Joseph, à l'adresse de l'opinion publique libanaise et internationale, ainsi que des Nations unies, en réponse au renvoi par le Parlement du quota féminin dans le cadre de la nouvelle loi électorale.
« Les arguments qui ont été avancés sont une insulte à la femme libanaise, jugée par certains pas encore prête ou pas suffisamment compétente pour se présenter aux élections », s'est indignée Mme Kiwan.
En collaboration avec le ministère d'État aux Droits de la femme, ainsi qu'avec la Commission nationale de la femme libanaise et des associations civiles et féministes, le collectif national « Femmes en politique » a organisé une conférence de presse au palais de l'Unesco.
En présence du ministre d'État aux Droits de la femme, Jean Oghassabian, de la ministre d'État pour le Développement administratif, Inaya Ezzedine, et des anciennes ministres Mona Afeiche et Wafa' Hamzé, Mme Kiwan a rappelé que « l'adoption du quota féminin restera la demande principale du mouvement.
« Certaines forces politiques essaient tout simplement de préserver leurs positions et recourent, en l'absence d'arguments pertinents, au camouflage de leurs intentions », a-t-elle expliqué.
« Alors que le quota confessionnel est sacré, et qu'il est même renforcé grâce au vote préférentiel, les mesures en faveur des femmes sont ironiquement qualifiées d'anticonstitutionnelles », a-t-elle ajouté.
« Nous appelons les partis politiques à inclure le plus grand nombre de candidates sur leurs listes, et nous encourageons les femmes elles-mêmes à prendre l'initiative de se présenter aux élections », a ajouté Mme Kiwan.
« Nous entamerons, au plus tôt, une négociation avec les différentes forces politiques et civiles en vue de les encourager à opter pour des alliances qui augmenteront la possibilité de réussite des femmes. Nous allons également créer un réseau de différents groupes d'activistes dont le rôle sera d'aider les candidates dans leur campagne électorale », a-t-elle annoncé.

« L'État libanais nous a encore une fois déçus », a lancé hier Fadia Kiwan, professeure de sciences politiques et directrice honoraire de l'Institut des sciences politiques à l'Université Saint-Joseph, à l'adresse de l'opinion publique libanaise et internationale, ainsi que des Nations unies, en réponse au renvoi par le Parlement du quota féminin dans le cadre de la nouvelle loi...

commentaires (2)

DES PAROLES EN L,AIR ! SI LES MOUTONS BELEURS ET SUIVISTES N,ARRETENT PAS A SUIVRE ET A BELER... RIEN NE CHANGERA DANS CE PAYS... QUE DES FEMMES S,IMPOSENT ET SE PRESENTENT AUX LEGISLATIVES ET ATTENDONS VOIR LES REACTIONS DES MOUTONS BELEURS...

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 37, le 21 juin 2017

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Commentaires (2)

  • DES PAROLES EN L,AIR ! SI LES MOUTONS BELEURS ET SUIVISTES N,ARRETENT PAS A SUIVRE ET A BELER... RIEN NE CHANGERA DANS CE PAYS... QUE DES FEMMES S,IMPOSENT ET SE PRESENTENT AUX LEGISLATIVES ET ATTENDONS VOIR LES REACTIONS DES MOUTONS BELEURS...

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 37, le 21 juin 2017

  • il parait que le hezb , le cpl et FL, le futur aussi auraient promis de faire le necessaire pour que les femmes soient representees malgre tout dans leurs listes diverses, partout au liban.

    Gaby SIOUFI

    10 h 07, le 21 juin 2017

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