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Lifestyle - Disparition

La « sixième Rolling Stones » n’est plus

Anita Pallenberg et Keith Richards à Cannes en 1969. Photo AFP

Surnommée la « sixième Rolling Stones », emblème d'une époque où les fans des sixties étaient en mode peace and love, incarnation du Swinging London, mannequin, mais également femme de Keith Richards, Anita Pallenberg aura connu plusieurs vies (mouvementées) avant de décéder, mardi soir, d'une cause qui reste encore inconnue. C'est son amie Stella Schnabel, fille du peintre Julian Schnabel, qui l'a annoncé sur Instagram.
Allemande, née à Rome le 25 janvier 1944, le monde artistique la découvrait mannequin au bras de Brian Jones, qu'elle va quitter pour Keith Richards après une célèbre dispute où il s'était montré, une fois de plus, particulièrement violent. Le couple mythique Pallenberg et Richards, deux caractères forts, passionnés et dépendants de l'héroïne, va survivre aux tempêtes durant douze ans. Ils auront trois enfants : Marlon, aujourd'hui âgé de 46 ans, et Angela, 44 ans. Leur plus jeune enfant est mort peu de temps après sa naissance. En 1967, elle part à Rome tourner Barbarella dans lequel elle incarne la reine noire, partageant l'affiche avec Jane Fonda. L'année suivante, Anita Pallenberg a une liaison avec Mick Jagger pendant le tournage de Performance. Elle monte les marches du Festival de Cannes en 1969 pour son rôle dans Dillinger is Dead, troisième film de Marco Ferreri dans lequel elle incarnait l'épouse de Michel Piccoli. En 1979, un drame va bouleverser son existence, déjà particulièrement secouée : alors que Keith Richards enregistre à Paris l'album Emotional Rescue, Scott Cantrell, leur « homme de maison », âgé de 17 ans, est retrouvé mort, une balle dans la tête, dans le lit d'Anita Pallenberg dont il était tombé amoureux. Elle fut innocentée du meurtre un an plus tard. La fin de sa vie sera plus discrète, sans être apaisée. En 2016, elle défilera à Londres pour la styliste anglaise Pam Hogg. « Il n'y a plus beaucoup de femmes de ce genre aujourd'hui. Avec Anita qui part, il reste Marianne Faithfull, a déclaré Amanda Lear, qui l'a bien connue. Elle était incroyable. C'était un free spirit, une rebelle. Elle a décidé de faire ce qu'elle voulait toute sa vie. C'était nouveau, ce type de femmes. Auparavant, les Anglaises étaient sages, un peu gnangnan. Elle a eu une très forte influence sur les filles de l'époque. Elles voulaient toutes lui ressembler, avoir sa frange. C'était une dominatrice. D'ailleurs beaucoup des hommes avec qui elle a été étaient dominés. Elle a eu un très fort impact sur les Stones. Elle les a relookés. »

C.H.

Surnommée la « sixième Rolling Stones », emblème d'une époque où les fans des sixties étaient en mode peace and love, incarnation du Swinging London, mannequin, mais également femme de Keith Richards, Anita Pallenberg aura connu plusieurs vies (mouvementées) avant de décéder, mardi soir, d'une cause qui reste encore inconnue. C'est son amie Stella Schnabel, fille du peintre Julian...
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