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Dernières Infos - Liban

Législatives : Aoun, Adwan, Bassil et Kanaan se félicitent de la nouvelle loi électorale

Le chef de l'Etat, Michel Aoun, le vice-président des Forces libanaises, Georges Adwan, le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, et le secrétaire général du CPL, Ibrahim Kanaan, se sont félicités mercredi de la nouvelle loi électorale, approuvée un peu plus tôt en Conseil des ministres.

Cette loi prévoit la tenue du scrutin le 8 mai 2018, alors que les élections auraient dû se dérouler ce mois-ci.

Ce texte qui prévoit la proportionnelle avec 15 circonscriptions, qualifié de "consensuel", doit en principe être voté vendredi lors d'une séance plénière du Parlement.

"La nouvelle loi électorale est dédiée à tous ceux qui ont été lésés par les précédents textes", a réagi le président de la République, sur sa page Twitter personnelle.

 

 

"La nouvelle loi électorale n'est pas une réussite ne revenant qu'à une formation, une région ou une communauté en soi, mais bien une réussite pour tous les Libanais, pour la présidence Aoun qui a parié sur le vote d'une nouvelle loi électorale, et pour le Premier ministre, Saad Hariri, que nous avons accompagné dans ses efforts, jour et nuit", a affirmé M. Adwan, lors d'une conférence de presse.

Le vice-président des FL s'est félicité d'avoir pu "être en contact avec toutes les composantes politique, et c'est cela l'exploit aujourd'hui". "Les premiers résultats de cette réussite sont la stabilité et la sécurité, notamment aux niveaux financier et économique".

Se voulant rassurant, M. Adwan a affirmé que "chaque pôle politique capable d'atteindre un seuil proche des 10% pourra se faire représenter au Parlement", rejetant les accusations portées contre la nouvelle loi, qui, selon ses détracteurs, viserait à éloigner certaines composantes politiques.

La nouvelle loi institue, au niveau du décompte des voix, la notion de "coefficient électoral". Ce coefficient est obtenu en divisant le nombre de suffrages exprimés (nombre de voix moins les bulletins blanc et nuls) dans une circonscription donnée par le nombre de sièges que compte cette circonscription. Ainsi, une circonscription où l'on dénombre 100 000 suffrages exprimés et qui compte dix sièges aura un coefficient électoral de 10 000 (ce qui correspond à 10 %). Ce que l'on sait à ce stade, c'est qu'en vertu de l'accord conclu mardi, le seuil d'éligibilité pour les candidats qui seront départagés au vote préférentiel a été fixé au coefficient électoral (autrement dit à 10 % dans l'exemple cité plus haut), un seuil très élevé qui signifie grosso modo que le système va rester étroitement verrouillé par les grandes formations politiques.

 

(Pour plus de détails : Législatives libanaises : ce qu'il faut savoir pour s'en sortir dans l'isoloir)

 

Le chef de la diplomatie, Gebran Bassil, s'est pour sa part félicité d'être "le ministre qui a redonné à la diaspora libanaise ses droits politiques en élisant des députés qui les représentent". Le vote des émigrés n'aura néanmoins pas lieu lors des prochaines législatives, mais devrait être appliqué lors du scrutin suivant.

Ibrahim Kanaan a, de son côté, estimé que le Liban est "vraiment entré dans la phase des réformes, après 27 ans d'efforts et d'attente".

Le chef de l'Etat, Michel Aoun, le vice-président des Forces libanaises, Georges Adwan, le chef du Courant patriotique libre, Gebran Bassil, et le secrétaire général du CPL, Ibrahim Kanaan, se sont félicités mercredi de la nouvelle loi électorale, approuvée un peu plus tôt en Conseil des ministres.
Cette loi prévoit la tenue du scrutin le 8 mai 2018, alors que les élections auraient...