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Moyen Orient et Monde

Forte baisse de l’usage d’armes chimiques par l’EI, selon l’IHS

L'utilisation d'armes chimiques en Syrie par le groupe jihadiste État islamique s'est fortement réduit en 2017, a affirmé hier le service d'analyse des conflits de la société d'expertise américaine IHS. « Depuis le premier usage en juillet 2014, au moins 71 accusations d'utilisation d'armes chimiques par l'EI – 41 en Irak et 30 en Syrie – ont été décomptées par le IHS Conflict Monitor », le service d'analyse du conflit en Irak et en Syrie de IHS, basé à Londres. Pour l'année 2017, « la seule accusation d'usage d'armes chimiques par l'EI en Syrie remonte au 8 janvier à Tall Qabr al-Maqri, dans la province d'Alep », précise l'IHS, qui en a dénombré 10 en Irak. À titre de comparaison, il y a eu « 13 accusations dans les 6 mois précédents, concentrées dans la province d'Alep. Toutes les autres accusations enregistrées en 2017 l'ont été en Irak : neuf dans la ville assiégée de Mossoul et une près d'al-Azim, dans la province de Diyala ». Selon ce centre d'analyse, Mossoul était le centre de production d'armes chimiques de l'EI. « L'opération pour isoler et reprendre la ville irakienne de Mossoul a coïncidé avec une réduction importante de l'usage d'armes chimiques par l'EI en Syrie », a affirmé Columb Strack, un expert du Moyen-Orient de IHS Markit. « Cela suggère que le groupe n'a pas mis en place davantage de sites de production d'armes chimiques en dehors de Mossoul, même s'il est probable que certains spécialistes ont été évacués vers la Syrie », note-t-il. Selon l'IHS, « l'EI a probablement toujours la capacité de produire ailleurs de petites quantités de chlorine et de gaz moutarde de mauvaise qualité », pour « par exemple renforcer l'impact psychologique des attentats-suicides à la voiture piégée dans les zones urbaines ou lors d'attaques terroristes à l'étranger ».

L'utilisation d'armes chimiques en Syrie par le groupe jihadiste État islamique s'est fortement réduit en 2017, a affirmé hier le service d'analyse des conflits de la société d'expertise américaine IHS. « Depuis le premier usage en juillet 2014, au moins 71 accusations d'utilisation d'armes chimiques par l'EI – 41 en Irak et 30 en Syrie – ont été décomptées par le IHS...

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