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Liban - Le portrait de la semaine

Ziad Hawat, le dynamisme de la jeunesse au service de la chose publique

« Je voudrais un Liban à l'image de Jbeil », souligne le président de la municipalité de Byblos.

Ziad Hawat.

Si une bonne proportion de jeunes Libanais part à la recherche d'un avenir meilleur à l'étranger, il reste que d'autres préfèrent rester au Liban et contribuer efficacement à son progrès. Ziad Hawat, président de la municipalité de Jbeil, appartient certainement à cette seconde catégorie.
Ce jeune homme élégant, dynamique et dévoué est issu d'une grande famille de la région de Jbeil qui s'est intéressée à la chose publique depuis des décennies.

Ziad Hawat est le neveu de Jean Hawat, un avocat qui a longtemps été secrétaire général du Bloc national de l'ancien député Raymond Eddé. Dans les milieux jbeiliotes, on raconte même que lorsque le « Amid » (titre donné à Eddé au sein du BN) visitait la ville, il se rendait d'abord chez les Hawat, qui menaient les plus grandes batailles électorales du Bloc national dans l'ensemble du caza de Jbeil.

C'est donc dans cet entourage que le jeune président de la municipalité de Jbeil a grandi et commencé à planifier son avenir, qu'il a voulu consacrer à la chose publique. « J'ai toujours bénéficié de l'appui de ma famille, dont notamment mon père Halim (décédé en 2015), ma mère May, mon frère Nabil, ma sœur Zeina et mon épouse Carine », raconte M. Hawat, avant de poursuivre : « À l'instar de mon père qui a toujours guidé mes pas, mon oncle Jean est toujours à mes côtés. »

Mais, quand il évoque son frère Nabil, un sourire de fierté se dessine sur les lèvres de Ziad Hawat : « Il est beaucoup plus qu'un frère. C'est un ami, un partenaire et un complice », souligne-t-il.
Avec Nabil et le reste des membres de sa famille, ce jeune homme, diplômé en gestion et propriétaire d'une firme commercialisant des matériaux de construction, partageait son rêve le plus cher : celui de placer Byblos, cette ville à l'héritage exceptionnel, sur la carte du tourisme mondial.

Les élections municipales de 2010 ont constitué l'opportunité tant attendue par Ziad Hawat pour mettre tout son dynamisme et toute son énergie au service des jbeiliotes et réaliser ainsi son rêve.
Si le scrutin municipal était en lui-même un défi non négligeable, M. Hawat avait une tout autre bataille à gagner. Il devait prouver qu'il mérite de gagner la confiance des électeurs de Jbeil, indépendamment de son appartenance familiale. Pour atteindre cet objectif, il met en place un plan complet, axé sur un projet bien défini, et une vision à long terme à même de faire de Byblos une ville digne des aspirations de ses habitants et de celles de tous les Libanais.

« Je me suis lancé dans cette aventure par amour pour ma ville natale et ma région, relève Ziad Hawat. Je pariais sur les jeunes de Jbeil et leur désir de voir apparaître un changement significatif au niveau de la gestion des affaires publiques de la ville. » Un pari gagné. Il remporte les municipales de 2010, mais aussi celles de 2016. À la tête de la municipalité de Byblos, il parvient avec une équipe « homogène » à graver le nom de sa ville natale parmi les plus grands sites touristiques du pays. On en veut pour preuve le flux de visiteurs qui se rendent dans la ville, durant toute l'année, notamment en décembre pour admirer une fascinante décoration de Noël, et durant le Festival international de Byblos qui attire en été un grand public de toutes les catégories d'âge.

Avec toute la joie que cela peut procurer, le président du conseil municipal de Byblos est conscient de son immense responsabilité envers ses électeurs, « d'autant qu'au début les gens ont peut-être voulu élire une personne appartenant à une famille qu'ils connaissent et aiment », indique M. Hawat avec modestie. « Mais, par la suite, précise-t-il, la pratique m'a permis de donner une nouvelle image de Jbeil et du Liban, et cela a accentué ma détermination à remplir mes engagements envers la population. »

À la lumière d'un tel engouement, le deuxième mandat municipal de ce père de trois enfants (Halim, Maria et Sophie) revêt une toute nouvelle dimension nationale. « Je suis déterminé à continuer à véhiculer, à partir de ma ville, cette belle image du Liban, paisible, loin des crises et des problèmes qui marquent le quotidien des citoyens », déclare-t-il sur un ton empreint d'enthousiasme.

 

Message aux jeunes...
Passionné et convaincu de sa noble « cause », Ziad Hawat ne manque pas d'exhorter les jeunes à se rebeller contre le fait accompli. « L'heure n'est plus aux paroles et aux slogans creux, affirme-t-il. Il est grand temps de passer aux actes et de jeter les bases d'un État moderne », estime le président de la municipalité de Jbeil. Il s'empresse de préciser que ces propos ne sont nullement liés à une quelconque ambition politique future. « J'ai pour seule ambition de contribuer à édifier un État digne de nos enfants, qui leur assurerait leurs droits les plus élémentaires », dit-il. Un désir qu'il résume en une seule phrase : « Je voudrais un Liban à l'image de Jbeil. »

 

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commentaires (3)

FAUT D,ABORD SE DEBARRASSER DE TOUTE LA VIEILLE FERRAILLE QUI MENE LE PAYS AU FOND DU PRECIPICE !

LA LIBRE EXPRESSION

11 h 47, le 12 juin 2017

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Commentaires (3)

  • FAUT D,ABORD SE DEBARRASSER DE TOUTE LA VIEILLE FERRAILLE QUI MENE LE PAYS AU FOND DU PRECIPICE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    11 h 47, le 12 juin 2017

  • Bravo Avis a tousnos responsables....merci

    Soeur Yvette

    09 h 34, le 12 juin 2017

  • GRAND BRAVO ZIAD.

    Gebran Eid

    01 h 29, le 12 juin 2017

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