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Syrie: la coalition anti-EI dément être l'auteur d'un raid meurtrier à la frontière de l'Irak

La coalition antijihadistes conduite par les États-Unis a démenti mercredi avoir mené deux jours auparavant des raids aériens meurtriers sur la ville syrienne de Boukamal, frontalière de l'Irak, après des informations faisant état de frappes ayant tué des dizaines de civils lundi.

La coalition a néanmoins dit vérifier des informations faisant état de victimes civiles dans un raid mené dans la province de Raqqa (nord).

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait auparavant fait état de raids effectués lundi contre Boukamal (est), dans la province de Deir ez-Zor, ayant causé la mort de 62 personnes, dont 42 civils, parmi lesquels 11 enfants et 14 réfugiés irakiens.

Dans un premier temps, l'OSDH avait évoqué 30 morts avant de fournir un bilan plus lourd. Selon cette organisation basée en Grande-Bretagne, figurent aussi parmi les victimes 20 jihadistes du groupe jihadiste Etat islamique (EI) et leurs familles.

Dans une déclaration à l'AFP, la coalition a précisé avoir conduit dimanche et lundi derniers des frappes contre des unités de production de pétrole situées à plus de 50 km de Boukamal.

"Les informations mentionnant des morts civils font référence à des cibles dans la ville elle-même, où nous n'avons mené aucun raid durant cette période", souligne la coalition.

En revanche, ajoute-t-elle, "il y a eu des raids de pays n'appartenant pas à la coalition contre Boukamal le 14 (mai) ainsi que le 15 au matin", ajoute le communiqué sans préciser à quels pays elle faisait allusion.

Les aviations syrienne et russe ont déjà mené des raids contre l'EI à Deir ez-Zor et en février l'aviation irakienne avait frappé pour la première fois des jihadistes dans cette province, notamment à Boukamal.

La coalition a ajouté avoir frappé dimanche le village d'al-Akeryshi, dans la province de Raqqa et "avoir transmis pour enquête les allégations sur des victimes civils".

L'OSDH avait fait état de la mort de 14 personnes, dont 12 femmes, des paysannes qui rentraient des champs en convoi.

L'armée américaine a affirmé en mai que les frappes de la coalition en Syrie et en Irak avaient tué "involontairement" 352 civils depuis le début des opérations contre l'EI en 2014.

Mais les organisations des droits de l'Homme font état d'un bilan bien plus lourd.

La coalition antijihadistes conduite par les États-Unis a démenti mercredi avoir mené deux jours auparavant des raids aériens meurtriers sur la ville syrienne de Boukamal, frontalière de l'Irak, après des informations faisant état de frappes ayant tué des dizaines de civils lundi.La coalition a néanmoins dit vérifier des informations faisant état de victimes civiles dans un raid mené...