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Moyen Orient et Monde

La question de Jérusalem jette une ombre inattendue sur la visite de Trump

Les relations entre Israël et l'administration Trump se sont crispées de manière brusque et inattendue, peu avant la visite du président américain, autour de sujets chargés de symboles comme le mur des Lamentations et la situation de l'ambassade des États-Unis. Le déménagement éventuel de la représentation diplomatique américaine de Tel-Aviv à Jérusalem se trouve à nouveau au cœur de cette controverse touchant au statut de Jérusalem, l'une des questions les plus épineuses du conflit israélo-palestinien. Mais la polémique a été amplifiée contre toute attente par des propos qu'aurait tenus, selon les médias israéliens, un officiel américain préparant la visite du président et selon lesquels le mur des Lamentations se trouverait non pas en Israël, mais en Cisjordanie, c'est-à-dire en territoire palestinien occupé. La Maison-Blanche a fait savoir dans des médias américains que les propos attribués à l'officiel ne reflétaient pas ses positions. Dans la soirée de lundi, la chaîne Channel Two, apparemment informée par des sources israéliennes, rapportait par ailleurs que, dimanche, lors d'une visite préparatoire au séjour de M. Trump, les Américains avaient refusé que M. Netanyahu se joigne à M. Trump au cours de sa visite au mur des Lamentations. Des membres de l'équipe américaine auraient chassé des officiels israéliens en leur disant qu'ils ne pouvaient s'afficher avec eux sur le site.
Après des déclarations du secrétaire d'État américain Rex Tillerson, dimanche, pouvant laisser entendre que M. Netanyahu ne verrait pas le transfert nécessairement d'un bon œil, un journaliste de la chaîne américaine Fox News tweetait lundi que M. Netanyahu avait demandé à M. Trump de ne pas toucher à la représentation diplomatique pour le moment. Le bureau de M. Netanyahu a alors pris dans la soirée la décision exceptionnelle de publier des minutes des conversations privées qu'il avait eues avec Donald Trump lors de sa visite à Washington le 17 février, retranscrites par un de ses collaborateurs. Il en ressort entre autres que, lors d'un déjeuner à la Maison-Blanche, « le Premier ministre a été interrogé sur l'ambassade et a répondu que (le déménagement) ne produirait pas le bain de sang régional avec lequel certains essaient de faire peur » à M. Trump.

Les relations entre Israël et l'administration Trump se sont crispées de manière brusque et inattendue, peu avant la visite du président américain, autour de sujets chargés de symboles comme le mur des Lamentations et la situation de l'ambassade des États-Unis. Le déménagement éventuel de la représentation diplomatique américaine de Tel-Aviv à Jérusalem se trouve à nouveau au cœur...

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