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Liban

Brèves

Ramlet el-Baïda
Décision judiciaire contre la LBCI

Une décision judiciaire vient d'interdire à la LBCI de « mentionner » ou « d'utiliser des termes insultants » à l'encontre de la société Eden Bay Resort, sur ses ondes ou à travers ses comptes sur les réseaux sociaux. Cette décision a été prise hier par la juge des référés de Beyrouth Zelpha el-Hassan, sur demande de la société Eden Bay Resort, représentée par son avocat Bahige Abou Moujahed, rapporte la correspondante de l'Agence nationale d'information (ANI).
À une question de L'OLJ sur ce jugement, la LBCI s'est contentée hier de cette réponse : « La LBCI assure qu'elle restera soucieuse de défendre les droits des citoyens et la liberté d'expression que garantit la Constitution, sachant qu'elle n'a jamais adressé des insultes personnelles ni à la société Eden Bay ni à M. Wissam Achour. »
Pour replacer l'affaire dans son contexte, voici un rappel : la société Eden Bay Resort, par le biais de l'entrepreneur Wissam Achour, construit un bâtiment très controversé sur la plage de Ramlet el-Baïda. Le projet touristique a suscité un tollé lorsqu'il a débuté en septembre 2016, après l'obtention, par la société, d'un permis de construire du mohafez de Beyrouth Ziad Chbib, sous prétexte que le terrain est « privé ». Or les militants de la société civile considèrent que le terrain sablonneux, à même la plage, est par excellence un bien-fonds public maritime et un terrain non constructible. Plusieurs actions en justice sont en cours contre le projet, notamment un recours présenté par Green Line et l'Agenda légal auprès du Conseil d'État, et une plainte déposée par le ministre de l'Environnement Tarek el-Khatib, auprès de l'avocat général chargé des affaires d'environnement, pour absence d'une étude d'impact environnemental.

Droits de l'homme
Lassen salue les observations du CCT sur le rapport du Liban

La chef de la Délégation de l'Union européenne, l'ambassadrice Christina Lassen, a salué les observations finales émises par le Comité contre la torture (CCT) sur le rapport présenté par le Liban en avril sur les mesures prises pour appliquer la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. « Nous félicitons le Liban pour avoir présenté au CCT le rapport, a déclaré Mme Lassen dans un communiqué. La participation du gouvernement libanais et des représentants de la société civile aux réunions à Genève ont contribué à l'émission par le CCT de remarques constructives et substantielles. Le rapport et les remarques adoptées sont d'une importance cruciale pour le Liban qui aspire à respecter ses obligations en matière de droits de l'homme et à paver la voie à davantage de progrès. »
Mme Lassen a souligné que les conclusions émises par le CCT ont mis l'accent sur « des démarches positives entreprises par le Liban, au nombre desquelles la ratification des instruments internationaux portant sur les droits de l'homme et l'adoption des législations adéquates ». « L'Union européenne continue de soutenir le gouvernement et de financer les initiatives de la société civile pour la lutte contre la torture et le mauvais traitement, a ajouté Mme Lassen. Cela comprend la mise en place d'une cellule de psychologie et de médecine légiste au Palais de justice de Tripoli en coopération avec Restart et l'adoption d'une législation pour la formation d'une commission nationale pour les droits de l'homme comme pour la mise en place d'un mécanisme national de prévention, en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme. »
Et Mme Lassen de conclure en affirmant que l'Union européenne continuera à soutenir le gouvernement et la société civile au Liban « dans les efforts qu'ils déploient pour promouvoir les droits de l'homme en concordance avec les recommandations du CCT ».

Déminage
Le groupe de soutien à l'action antimines entame une visite au Liban

Le groupe de soutien à l'action antimines a entamé hier une visite de trois jours au Liban avec pour objectif de garder le problème des mines, encore persistant au Liban, au cœur de l'attention de la communauté internationale. Selon le LMAC (Lebanon Mine Action Center), les mines et les engins explosifs improvisés ont fait au Liban plus de 3 700 morts et blessés, principalement au Liban-Sud. Près du tiers du territoire libanais doit encore être déminé.
Organisée en coordination avec l'ambassade d'Italie, le Centre libanais d'action contre les mines et le Service de l'action antimines des Nations unies, cette visite a débuté hier par une rencontre du groupe de soutien à l'action antimines avec le commandant en chef de l'armée, le général Joseph Aoun, et une inspection d'un site de déminage au Mont-Liban.
Basé à New York et présidé par l'Italie pour la période 2016-2017, le groupe de soutien à l'action antimines est formé des principaux pays donateurs et agences onusiennes engagés dans les opérations de déminage et de désamorçage des restes des munitions non explosées.

Humanitaire
Tournée d'Bou Assi dans des centres de réhabilitation

Dans le cadre d'une tournée dans les différents centres de réhabilitation, et en vue de maintenir une communication constante avec des organisations œuvrant pour la défense de la dignité humaine, le ministre des Affaires sociales, Pierre Bou Assi, a rendu visite aux associations Message de paix à Bikfaya, Marthe et Marie à Ajaltoun, et Oum el-Nour, à Shaylé.
À son arrivée à l'institution Message de paix, qui s'occupe de personnes à besoins spécifiques souffrant de retard mental, M. Bou Assi a été accueilli par Mgr Guy Noujaim et le président de l'association Hector Hajjar. Il a rencontré les pensionnaires, pour s'enquérir des travaux qu'ils effectuent, leur promettant une aide adéquate.
Au siège de l'association Marthe et Marie, qui se consacre aux cas sociaux, notamment des femmes victimes de violences, M. Bou Assi s'est informé du problème des enfants qui ne possèdent pas de papiers d'identité, ce qui entrave leur admission dans les écoles.Le ministre des Affaires sociales a achevé sa tournée au siège d'Oum el-Nour, qui vient en aide aux toxicomanes en initiant une sensibilisation aux méfaits de la drogue dans les écoles, les universités et la société, et en favorisant une réhabilitation des personnes victimes d'accoutumance.
Prenant la parole en présence de la directrice du centre, Mireille Khoury, M. Bou Assi a appelé toutes les municipalités à « collaborer avec l'association Oum el-Nour pour prévenir les jeunes du danger de la drogue et de la difficulté de s'en sortir ».Le ministre a en outre appelé la jeunesse à « ne pas se laisser entraîner dans cette spirale », recommandant même aux personnes qui tombent dans la dépendance à « ne pas considérer qu'il est trop tard et à demander de l'aide aux associations qui pourraient leur redonner confiance en vue d'une réinsertion dans la société ».

Ramlet el-BaïdaDécision judiciaire contre la LBCI
Une décision judiciaire vient d'interdire à la LBCI de « mentionner » ou « d'utiliser des termes insultants » à l'encontre de la société Eden Bay Resort, sur ses ondes ou à travers ses comptes sur les réseaux sociaux. Cette décision a été prise hier par la juge des référés de Beyrouth Zelpha el-Hassan, sur demande de la...
commentaires (1)

mme El Hassan decision juridique: ""Une décision judiciaire vient d'interdire à la LBCI de « mentionner » ou « d'utiliser des termes insultants »"" si seulement un juriste quelconque- tient pourquoi pas un de ceux employes par la LBCI, si seulement il(s) pouvait expliquer cette decision. a moins que cela ne soit une "Jurispridence ", nouvelle ?

Gaby SIOUFI

10 h 58, le 16 mai 2017

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Commentaires (1)

  • mme El Hassan decision juridique: ""Une décision judiciaire vient d'interdire à la LBCI de « mentionner » ou « d'utiliser des termes insultants »"" si seulement un juriste quelconque- tient pourquoi pas un de ceux employes par la LBCI, si seulement il(s) pouvait expliquer cette decision. a moins que cela ne soit une "Jurispridence ", nouvelle ?

    Gaby SIOUFI

    10 h 58, le 16 mai 2017

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