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Ordinateurs en cabine : l'UE veut discuter d'urgence avec les USA

L'Union européenne a demandé aux Etats-Unis d'engager d'urgence des discussions sur le projet qu'aurait l'administration Trump d'étendre à certains pays européens l'interdiction des ordinateurs portables en cabine.

Dans une lettre adressée au secrétaire américain à la Sécurité intérieure John Kelly ainsi qu'à la secrétaire aux Transports Elaine Chao, la Commission européenne estime qu'il est important que des informations sur de possibles menaces concernant des aéroports européens soient partagées.

"Nous réaffirmons par conséquent notre volonté de poursuivre un dialogue constructif et proposons que des rencontres aient lieu d'urgence, à la fois au niveau politique et au niveau technique, afin d'évaluer ensemble les risques et de réexaminer de possibles mesures prises en commun", écrivent Violeta Bulc, commissaire européenne aux Transports, et Dimitris Avramopoulos, commissaire aux Affaires intérieures et migratoires.

Des responsables proches du dossier avaient déclaré mercredi que l'administration Trump pourrait étendre l'interdiction des ordinateurs portables en cabine à des pays européens. Washington étudierait dans le même temps des mesures pour éviter l'explosion des batteries au lithium de ces appareils entreposés en soute.

Six responsables américains et européens rapportent que le département de la Sécurité intérieure (DHS) est susceptible de préparer une annonce prochaine à ce sujet, sans fournir de calendrier précis.

Une rencontre entre des représentants du DHS et des responsables des compagnies aériennes devait avoir lieu jeudi, ont précisé deux personnes au fait des discussions.

John Kelly s'exprimera à huis clos devant les sénateurs sur les menaces pesant sur la sécurité nationale et les compagnies aériennes, a ajouté un collaborateur parlementaire.

En mars, le département américain de la Sécurité intérieure avait annoncé des restrictions d'appareils électroniques en cabine pour les voyageurs arrivant d'aéroports en Arabie saoudite, en Egypte, aux Emirats Arabes Unis, en Jordanie, au Koweït, au Maroc, au Qatar et en Turquie.

Les autorités ont justifié ces restrictions par la possibilité qu'ordinateurs et tablettes puissent être utilisés pour dissimuler des bombes.

La Première ministre britannique, Theresa May, a annoncé dans la foulée que la Grande-Bretagne allait instaurer des restrictions similaires à partir de six pays (Arabie saoudite, Egypte, Jordanie, Liban, Tunisie et Turquie).

Selon plusieurs sources dans le secteur aérien, les aéroports et compagnies aériennes européennes se préparaient déjà à la possibilité d'une extension de l'interdiction.

L'Union européenne a demandé aux Etats-Unis d'engager d'urgence des discussions sur le projet qu'aurait l'administration Trump d'étendre à certains pays européens l'interdiction des ordinateurs portables en cabine.
Dans une lettre adressée au secrétaire américain à la Sécurité intérieure John Kelly ainsi qu'à la secrétaire aux Transports Elaine Chao, la Commission européenne...