Le président libanais Michel Aoun a défendu mardi "le droit du peuple à voter pour ses représentants", alors que le sort des élections législatives, prévues en juin prochain, est plus que jamais incertain.
"Si les Libanais venaient à perdre leur droit de voter pour leurs représentants au Parlement, nous serions dans un régime dictatorial", a déclaré M. Aoun lors d'un entretien avec une délégation du comité sur la décentralisation administrative.
Le chef de l’État a également réaffirmé son opposition à la prorogation du mandat des députés et au vide au Parlement, dont le mandat expire le 20 mai.
Pour rappel, le président Aoun a pris la décision il y a deux semaines de suspendre les séances du Parlement pendant un mois. Dans la foulée, le président de la Chambre, Nabih Berry, a fixé au 15 mai prochain la séance consacrée au vote de la prorogation de la législature. Les formations politiques discutent de l'adoption d'une nouvelle loi électorale.
"Si les Libanais venaient à perdre leur droit de voter pour leurs représentants au Parlement, nous serions dans un régime dictatorial", a déclaré M. Aoun lors d'un entretien avec...