"La Russie a choisi le mauvais camp", a déclaré M. Johnson dans un communiqué publié à Londres.
"La communauté internationale cherchait à dire clairement que toute utilisation d'armes chimiques par quiconque, où que ce soit, est inacceptable, et que ceux qui en sont responsables devront en payer les conséquences", a-t-il ajouté.
"Je suis donc consterné de voir que la Russie à une fois encore bloqué le Conseil de sécurité de l'ONU", a-t-il poursuivi, après le huitième veto russe à une résolution de l'Onu sur la Syrie.
Le chef de la diplomatie britannique a rappelé que les pays du G7 avaient affirmé vouloir travailler à une solution pour la Syrie, mais sans Bachar al-Assad.
"Donc la Russie est face à un choix : elle peut continuer à maintenir en vie le régime meurtrier d'Assad, ou prendre ses responsabilités en tant que puissance mondiale, et utiliser son influence sur le régime pour mettre fin à six années de cessez-le-feu non respectés", a-t-il estimé.
Les Etats-Unis, leurs alliés et la rébellion syrienne ont attribué à l'armée syrienne l'attaque chimique présumée qui a fait 87 morts le 4 avril dans la localité rebelle de Khan Cheikhoun, dans le nord-ouest de la Syrie.
Les Etats-Unis ont ensuite lancé dans la nuit du 6 au 7 avril une attaque aux missiles contre une base aérienne du régime en Syrie, qualifiée "d'agression" par la Russie qui soutient le président syrien Bachar al-Assad.
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