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Moyen Orient et Monde - Grande-Bretagne

Brexit : l’UE veut dicter les conditions des négociations

Le président du Conseil européen Donald Tusk reçu par le Premier ministre malte Joseph Muscat, afin notamment de discuter du Brexit, hier, à la Valette. Matthew Mirabelli/AFP

L'Union européenne a fixé hier ses conditions pour l'épineuse négociation du Brexit, rejetant la demande de Londres de mener dès le départ des tractations parallèles sur l'accord de divorce et sur leur « relation future ». Cette première mise au point, avant même que les tractations n'aient vraiment commencé, illustre à quel point cette séparation sans précédent dans l'histoire de l'UE sera complexe, après plus de 40 ans d'une relation tourmentée. Et elle aura des répercussions en cascade, comme l'a rappelé la demande reçue hier par la Première ministre britannique Theresa May de la part de son homologue écossaise Nicola Sturgeon, qui lui demande formellement « le pouvoir d'organiser un second référendum d'indépendance ».
L'UE a précisé de son côté ses exigences. Certes, les discussions sur la « relation future » avec Londres pourront commencer avant le retrait effectif du Royaume-Uni, selon le projet d'« orientations de négociations » présenté hier à La Valette par le président du Conseil européen Donald Tusk. Mais il faudra d'abord que des « progrès suffisants » aient été faits sur l'accord réglant le retrait britannique, et il ne s'agira que de « discussions préparatoires », est-il précisé dans ce texte, que les dirigeants des 27 pays fidèles à l'Union devront adopter lors d'un sommet le 29 avril.

« Pas de marchandage »
Une fois l'accord de divorce en bonne voie, les 27 sont prêts à préparer « des dispositions transitoires » pour combler le vide entre le moment du Brexit et la conclusion d'un accord sur la relation future, que ce soit sur le plan commercial mais aussi dans d'autres domaines comme la sécurité. Mais pas question de « commencer des discussions parallèles sur tous les sujets en même temps, comme suggéré par certains au Royaume-Uni », a martelé M. Tusk, prédisant des négociations « difficiles, complexes et parfois même conflictuelles ».
Les 27 veulent ainsi imposer leur cadence face à un gouvernement britannique désireux de pouvoir négocier en parallèle, et, dès le départ, l'accord qui réglera les modalités de sortie de l'UE et celui qui définira les futures relations entre les deux parties. Après le sommet européen à 27 prévu le 29 avril à Bruxelles, il faudra encore que les États membres se réunissent en mai, au niveau ministériel, pour adopter des « directives » de négociations plus détaillées.

(Source : AFP)

L'Union européenne a fixé hier ses conditions pour l'épineuse négociation du Brexit, rejetant la demande de Londres de mener dès le départ des tractations parallèles sur l'accord de divorce et sur leur « relation future ». Cette première mise au point, avant même que les tractations n'aient vraiment commencé, illustre à quel point cette séparation sans précédent dans...

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