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Moyen Orient et Monde

Brèves

France
Chinois tué par un policier à Paris : heurts et protestations diplomatiques

La mort d'un père de famille chinois, tué par la police parisienne dans des circonstances incertaines, a provoqué des incidents à Paris et suscité une protestation officielle de Pékin, hier. Les autorités françaises doivent faire « toute la lumière sur l'incident » et prendre « des mesures efficaces afin de protéger la sécurité, les droits et les intérêts légitimes des citoyens chinois », a souligné le ministère chinois des Affaires étrangères. En réponse, le Quai d'Orsay a assuré que « la sécurité des tous les ressortissants en France est une priorité (...) et qu'une enquête est en cours ». Lundi soir, environ 150 personnes se sont réunies pour protester devant un commissariat situé à proximité du logement de la victime. Des projectiles ont été jetés contre les forces de l'ordre, une voiture de police et trois autres véhicules ont été incendiés, et trois policiers ont été légèrement blessés. Au total, « 35 personnes ont été arrêtées », selon la préfecture de police de Paris.

Attentat à Paris en 1974 : Carlos condamné à la perpétuité

La justice française a condamné hier à la réclusion à perpétuité le Vénézuélien Ilich Ramirez Sanchez, dit Carlos, figure du terrorisme des années 1970-1980, pour un attentat contre le drugstore Publicis à Paris en 1974 qui avait fait deux morts et 34 blessés. La cour d'assises spéciale de Paris a suivi les réquisitions de l'avocat général, qui avait la veille réclamé la peine la plus sévère du droit français contre Carlos (67 ans), déjà condamné auparavant à deux reprises à la perpétuité et incarcéré en France depuis 1994. Carlos, prenant la parole une dernière fois avant le verdict, a dénoncé « l'absurdité d'un procès jugé 43 ans après les faits ». Ses avocats ont immédiatement annoncé leur intention de faire appel.

Hongrie
La loi sur la détention des migrants entre en vigueur

La loi hongroise de mise en détention systématique des migrants est entrée en vigueur hier, malgré les vives critiques des ONG de défense des droits de l'homme, l'Union européenne appelant de son côté au respect de ses « principes » humanitaires. Selon la nouvelle législation, tous les demandeurs d'asile présents en Hongrie ou y arrivant doivent être regroupés dans deux camps fermés installés à la frontière serbe, à Röszke et à Tompa, a précisé le ministère de l'Intérieur. Par ailleurs, le Comité d'Helsinki a annoncé hier avoir obtenu de la Cour européenne des droits de l'homme le blocage en référé, lundi soir, du « transfert de huit demandeurs d'asile mineurs non accompagnés et d'une femme traumatisée en situation de grossesse à haut risque ».

Gabon
Bongo lance son « dialogue » de sortie de crise

Le président gabonais Ali Bongo Ondimba a lancé hier son « dialogue », associant société civile et classe politique mais boycotté par le camp de son rival Jean Ping, pour tenter de sortir le pays de la crise née de la contestation de sa réélection en août dernier. La cérémonie solennelle d'ouverture du dialogue s'est tenue au palais présidentiel, à Libreville, en présence de délégués, des membres du gouvernement, de membres du corps diplomatique et du chef de l'État qui a appelé ses compatriotes à régler « la querelle de famille » postélectorale. Quelque 1 200 organisations de la société civile et une cinquantaine de partis politiques participent à ce forum dont les travaux – qui pourront être prolongés si nécessaire – doivent durer 21 jours.

Troubles
Cellule terroriste : l'Iran rejette les accusations de Bahreïn

L'Iran a rejeté hier des accusations du Bahreïn selon lesquelles Téhéran était impliqué dans une « cellule terroriste », récemment démantelée par les autorités de l'archipel, en les qualifiant de « délire ». « Il est surprenant que les autorités bahreïnies persistent à répéter des affirmations et accusations vaines et sans fondement contre la République islamique d'Iran », a déclaré le porte-parole des Affaires étrangères, Bahram Ghasemi.

FranceChinois tué par un policier à Paris : heurts et protestations diplomatiques
La mort d'un père de famille chinois, tué par la police parisienne dans des circonstances incertaines, a provoqué des incidents à Paris et suscité une protestation officielle de Pékin, hier. Les autorités françaises doivent faire « toute la lumière sur l'incident » et prendre « des mesures...

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