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Moyen Orient et Monde - Conflit

Sérieux accrochage militaire entre Israël et la Syrie

Le raid aérien de l'État hébreu a visé une cible militaire près de Palmyre ; Netanyahu reconnaît que l'attaque a visé des armes « sophistiquées » du Hezbollah.

Alors qu’Israël a affirmé hier que ses avions ont ciblé des armes du Hezbollah en Syrie, les États-Unis ont reconnu avoir mené une frappe contre un groupe jihadiste dans le nord de la Syrie, mais ont nié avoir bombardé une mosquée où au moins 49 personnes ont péri. Omar Haj Kadour/AFP

Israël et la Syrie ont connu dans la nuit de jeudi à vendredi leur plus sérieux accrochage depuis 2011, avec des raids sur le territoire syrien, une riposte antiaérienne et l'interception d'un missile en direction du territoire israélien. L'armée syrienne a affirmé avoir abattu l'un des avions israéliens et en avoir atteint un deuxième, ce qu'Israël a réfuté.
Quatre avions israéliens « sont entrés dans l'espace aérien (syrien) à 02 h 40 via le territoire libanais et ont atteint une cible militaire près de Palmyre », dans le centre de la Syrie, a indiqué l'armée syrienne citée par l'agence officielle Sana. « Notre défense aérienne a abattu un appareil, touché un autre et forcé les autres à fuir », a-t-elle dit. L'armée israélienne a démenti. « La sécurité de civils israéliens ou de l'appareil de l'aviation israélienne n'a à aucun moment été menacée », a-t-elle affirmé. L'armée israélienne a fait état de plusieurs tirs de missiles antiaériens, dont l'un a été intercepté par le système israélien de défense antiaérienne. Ce missile visait un avion déjà dans l'espace israélien de retour de sa mission, ont indiqué des médias israéliens. Il aurait été abattu par le système Arrow, ce qui serait l'un des tout premiers cas d'usage opérationnel d'Arrow. L'armée israélienne n'a confirmé ni la localisation de l'interception ni l'armement employé. Les sirènes d'alerte se sont déclenchées dans plusieurs localités israéliennes de la vallée du Jourdain, qui sépare Israël de la Jordanie et remonte en direction de la Syrie. Des témoins ont fait état de deux explosions qui pourraient évoquer l'entrée en action du système antimissiles. Des débris de missiles sont retombés à Irbid, dans le nord de la Jordanie, a indiqué l'armée jordanienne.

Présence iranienne
Cet incident est le plus sérieux entre Israël et son voisin syrien depuis le début de la guerre civile en 2011. Les deux pays restent officiellement en état de guerre depuis des dizaines d'années. Les relations sont d'autant plus tendues que le régime syrien est soutenu dans sa bataille contre les rebelles par le Hezbollah et l'Iran, deux grands ennemis d'Israël. Tout en veillant à ne pas être aspiré dans le conflit du pays voisin, Israël a frappé à plusieurs reprises sur le territoire syrien. Il est cependant exceptionnel qu'Israël confirme sur le coup de tels raids. En avril 2016, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait admis qu'Israël avait attaqué des dizaines de convois d'armes destinés au Hezbollah.
Hier soir, M. Netanyahu a reconnu que le raid israélien en Syrie a visé des armes « sophistiquées » du Hezbollah, en affirmant que ce genre de frappes allaient se poursuivre. « Quand l'on identifie des tentatives de transfert d'armes sophistiquées au Hezbollah et que nous avons des informations des services de renseignements à ce sujet, nous agissons pour les prévenir », a dit M. Netanyahu à la télévision. Le Premier ministre israélien a exprimé à plusieurs reprises son souci que l'Iran, soutien du Hezbollah, non seulement ne poursuive le transfert d'armements sophistiqués à son allié, mais n'ouvre graduellement un front près du territoire israélien.
Israël a aussi régulièrement pris pour cible des positions syriennes sur le plateau du Golan en réponse à des tirs présumés perdus provenant du conflit de l'autre côté de la ligne de démarcation. Israël a annexé en 1981 la partie du Golan (1 200 km2) qu'il occupait depuis 1967 et la guerre des Six-Jours. Cette annexion n'est pas reconnue par la communauté internationale. Israël suit avec la plus grande attention l'évolution du conflit syrien.

(Source : AFP)

Israël et la Syrie ont connu dans la nuit de jeudi à vendredi leur plus sérieux accrochage depuis 2011, avec des raids sur le territoire syrien, une riposte antiaérienne et l'interception d'un missile en direction du territoire israélien. L'armée syrienne a affirmé avoir abattu l'un des avions israéliens et en avoir atteint un deuxième, ce qu'Israël a réfuté.Quatre avions israéliens...

commentaires (1)

L'amiral Dror Friedman, estime que la Russie envisage de maintenir une présence prolongée dans la région du M.O, ce qui ne va pas sans embarrasser Israël . Il dit au Jérusalem post , Vous êtes témoins des activités des Russes qui ont l’air de vouloir rester longtemps à nos côtés en Méditerranée! Suivez leurs agissements dans le port de Tartous en Syrie. Cela ne ressemble pas à l’attitude d’un État qui voudrait quitter du jour au lendemain la région. Friedman a reconnu que la présence militaire russe en Syrie a littéralement changé le modus operandi des forces navales israéliennes dans la région. Il existe des cas où Israël a été amené à revoir son action ou à la stopper tout simplement , Il est vrai qu’Israël ne veut pas se trouver dans une situation face aux Russes, qui puisse porter au grand jour ses réelles capacités. Friedman a ensuite évoqué le déploiement du porte-avions russe Amiral Kouznetsov en Méditerranée pour dire, Avec un tel mastodonte installée à nos portes, Israël serait contraint de changer de comportement. Vendredi, la DCA syrienne a riposté au raid aérien de quatre chasseurs israéliens contre une base militaire syrienne non loin de Palmyre. L’un des quatre chasseurs israéliens a été frappé dans le ciel par un S-200, ce qui a choqué l’entité sioniste. En effet, la riposte de Damas a été suivie d’une convocation de l’ambassadeur israélien en poste à Moscou. La Russie a protesté contre le raid israélien.

FRIK-A-FRAK

13 h 43, le 19 mars 2017

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Commentaires (1)

  • L'amiral Dror Friedman, estime que la Russie envisage de maintenir une présence prolongée dans la région du M.O, ce qui ne va pas sans embarrasser Israël . Il dit au Jérusalem post , Vous êtes témoins des activités des Russes qui ont l’air de vouloir rester longtemps à nos côtés en Méditerranée! Suivez leurs agissements dans le port de Tartous en Syrie. Cela ne ressemble pas à l’attitude d’un État qui voudrait quitter du jour au lendemain la région. Friedman a reconnu que la présence militaire russe en Syrie a littéralement changé le modus operandi des forces navales israéliennes dans la région. Il existe des cas où Israël a été amené à revoir son action ou à la stopper tout simplement , Il est vrai qu’Israël ne veut pas se trouver dans une situation face aux Russes, qui puisse porter au grand jour ses réelles capacités. Friedman a ensuite évoqué le déploiement du porte-avions russe Amiral Kouznetsov en Méditerranée pour dire, Avec un tel mastodonte installée à nos portes, Israël serait contraint de changer de comportement. Vendredi, la DCA syrienne a riposté au raid aérien de quatre chasseurs israéliens contre une base militaire syrienne non loin de Palmyre. L’un des quatre chasseurs israéliens a été frappé dans le ciel par un S-200, ce qui a choqué l’entité sioniste. En effet, la riposte de Damas a été suivie d’une convocation de l’ambassadeur israélien en poste à Moscou. La Russie a protesté contre le raid israélien.

    FRIK-A-FRAK

    13 h 43, le 19 mars 2017

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