"Les armées libanaises recevront de la France des moyens supplémentaires singulièrement dans la lutte contre les engins explosifs, des véhicules blindés, mais aussi la formation, les munitions et les pièces de rechange pour les moyens déjà livrés", a déclaré M. Le Drian lors d'une réception à la résidence de l'ambassadeur de France.
"Dans le domaine de la formation opérationnelle, notre effort a été triplé depuis 2014. Pour la seule année 2017, 20 millions d'euros seront engagés dans ce cadre au service de la sécurité du Liban", a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt, M. Le Drian avait affirmé que la France restait "extrêmement attachée à l'intégrité et à la souveraineté du Liban", à l'issue d'un entretien avec son homologue libanais Yaacoub Al-Sarraf.
Il a également rencontré le président libanais Michel Aoun, qui a fait part de son espoir de voir "la France poursuivre son appui à l'armée libanaise pour lui permettre d'assumer ses responsabilités nationales et de combattre le terrorisme", selon la présidence libanaise.
M. Le Drian doit visiter mardi le contingent français au sein de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) dans le sud du pays.
Début 2016, Ryad avait interrompu son aide de trois milliards de dollars à l'armée libanaise pour protester contre des prises de position "hostiles résultant de la mainmise du Hezbollah sur l'Etat", en référence au puissant mouvement chiite libanais.
Au terme d'une visite de M. Aoun début janvier à Ryad, un responsable libanais avait indiqué que le royaume saoudien et Beyrouth avaient convenu de tenir des discussions sur le rétablissement de l'aide militaire saoudienne.
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