« Le droit à l’épreuve de la technologie » à l’Université La Sagesse

L'Université La Sagesse a accueilli sur son campus de Furn el-Chebback le VIe séminaire de l'École doctorale de droit du Moyen-Orient (Eddmo) intitulé « Le droit à l'épreuve de la technologie », étalé sur deux jours et organisé par la faculté de droit en partenariat avec l'Agence universitaire de la francophonie (AUF).
Premier à prendre la parole, Hervé Sabourin, directeur du bureau régional du Moyen-Orient de l'AUF, a souligné l'importance des nouvelles technologies, leur impact sur l'ensemble des sociétés et les problématiques qu'elles soulèvent dans les divers domaines de la vie juridique. Il a aussi mis en évidence le soutien de l'AUF au séminaire. Ce réseau, constitué à ce jour de plus de 850 établissements d'enseignement supérieur couvrant 111 pays du monde, se veut porteur de grands défis pour les années à venir en parfaite concordance avec le thème des nouvelles technologies, selon ses explications.
Mme Léila Saadé, présidente de l'Eddmo, a mis l'accent sur le travail accompli par l'école sur le plan académique depuis sa création. Elle a en outre invité les étudiants à poursuivre leur lutte pour relever les défis de l'avenir par la persévérance, l'assiduité et la recherche.
Dans son mot, le doyen de la faculté de droit de l'ULS, Maroun Boustany, a signalé les répercussions de l'avancée de la technologie, « devenue une composante essentielle de nos sociétés », sur les rapports sociaux et les notions juridiques de base. Il a fait un tour d'horizon de l'impact de la technologie sur la méthodologie juridique, la recherche, le système de traitement d'informations et beaucoup d'autres domaines, comme la propriété immobilière et mobilière, et la propriété intellectuelle, avant d'appeler à « souffler la poussière sur le projet de loi du commerce électronique qui dort dans les tiroirs du Parlement. »
Le père recteur Khalil Chalfoun a, de son côté, assuré que l'université est ouverte « à tout progrès et à toutes les exigences de la nouveauté », en ajoutant que « les nouvelles technologies doivent respecter les valeurs et les principes juridiques, ainsi que la nécessité d'une conciliation entre les lois classiques et les nouvelles dynamiques juridiques ».