Le bloc parlementaire du Changement et de la réforme, dont la Courant patriotique libre (CPL) fondé par le président Michel Aoun est la prinicipale composante, a de nouveau exprimé mardi son opposition à la loi électorale en vigueur.
"Tout le monde a la certitude que la loi de 1960 est finie et qu'elle ne reviendra pas", a déclaré le ministre de la Justice, Salim Jreissati, à l'issue de la réunion hebdomadaire du bloc.
La loi en vigueur, dite de 1960, basée sur scrutin plurinominal majoritaire, est officiellement critiquée par la plupart des pôles politiques, mais ceux-ci n'ont toujours pas réussi à se mettre d'accord sur un projet de loi commun. Plusieurs formations politiques, dont le CPL, étudient un projet de loi électorale dit "mixte", alliant les modes de scrutin proportionnel et majoritaire.
Par ailleurs, M. Jreissati a déclaré que le dossier de la privatisation de l'électricité n'avait rien à voir avec la question du budget.
L'approbation d'un nouveau projet de budget, examiné depuis plusieurs jours par le gouvernement, semble buter bute sur la question cruciale de la réforme du secteur de l'électricité, dont les Forces libanaises, une des principales composantes du gouvernement, ont fait leur cheval de bataille.
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