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Économie - Liban - Économie numérique

L’accélérateur égyptien Flat6Labs s’installe à Beyrouth

Les candidatures sont ouvertes pour le programme d’accélération de 4 mois de Flat6Labs. Photo: S.Ro.

Déjà présent au Caire, à Djeddah, à Abou Dhabi et bientôt à Tunis, l'accélérateur de start-up égyptien Flat6Labs a annoncé son lancement hier à Beyrouth lors du dernier jour de la conférence ArabNet, à l'hôtel Hilton Habtoor. Jusqu'à 10 start-up seront admises à des programmes d'accélération de 4 mois qui auront lieu dans les locaux du Beirut Digital District. Elles recevront un investissement oscillant entre 30 000 et 50 000 dollars contre 10 à 15 % de leur capital. Une fois le programme terminé, elles pourront réaliser des levées additionnelles – entre 150 000 et 500 000 dollars – auprès du Lebanon Seed Fund (LSF), un fonds d'investissements lancé parallèlement par Flat6Labs en partenariat avec ArabNet. « Nous voulons aider les entreprises à conquérir les marchés internationaux. Si elles veulent s'installer dans un de nos bureaux en dehors du Liban, nous les aiderons », souligne le directeur de Flat6Labs Beirut, Fawzi Rahal. Les candidatures sont ouvertes pour le programme qui débutera dans 3 mois.
La levée de fonds de 15 millions de dollars pour le LSF a été clôturée hier auprès de banques libanaises et s'inscrit ainsi dans le cadre de la circulaire 331. Émise par la Banque du Liban (BDL) en 2013, cette circulaire garantit 75 % des investissements des banques dans l'économie de la connaissance. « Nous dévoilerons le nombre de banques et leur identité une fois que nous aurons reçu la validation finale de la BDL, sans doute la semaine prochaine », indique Fawzi Rahal. Le montant de cette levée est sensiblement inférieur à ceux d'autres fonds opérant dans le cadre de la circulaire 331, comme le fonds Impact, le Berytech Fund II, Leap Ventures ou encore Cedar Mundi dont les tailles varient entre 50 et 70 millions de dollars. « Il ne sert à rien de lever des sommes trop importantes par rapport au nombre et à la taille des investissements qui seront réalisés dans des start-up qui seront à un stade encore peu avancé de leur développement » , souligne Fawzi Rahal, avant d'ajouter qu'une seconde levée de 5 millions de dollars supplémentaires est prévue dans les prochains mois. Le LSF pourra aussi investir dans 5 entreprises par an – sur ses cinq ans d'activité – n'ayant pas participé au programme d'accélération de Flat6Labs.
L'annonce de l'installation à Beyrouth de Flat6Labs avait déjà été faite en 2015. « La mise en place du fonds a nécessité un délai d'un an et demi au lieu des 6 mois prévus car nous avons choisi de nous structurer en société à capital variable, contrairement aux autres fonds, a expliqué Fawzi Rahal. Cela nous permet de changer la taille de notre capital sans payer de frais importants et oblige également les banques à vraiment débourser les sommes qu'elles se sont engagées à investir », affirme-t-il.
Les programmes d'accélération de start-ups se multiplient au Liban depuis l'émission de la circulaire 331 : l'accélérateur Speed et le libano-britannique UK Lebanon Tech Hub ont tous deux été lancés mi-2015, suivi de Smart ESA, dont la première session est prévue pour le 27 février.

Déjà présent au Caire, à Djeddah, à Abou Dhabi et bientôt à Tunis, l'accélérateur de start-up égyptien Flat6Labs a annoncé son lancement hier à Beyrouth lors du dernier jour de la conférence ArabNet, à l'hôtel Hilton Habtoor. Jusqu'à 10 start-up seront admises à des programmes d'accélération de 4 mois qui auront lieu dans les locaux du Beirut Digital District. Elles...

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