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Ayla Hibri

Ce qu'en dit le maître - Yasmina Skaff

Pas de compromis, rien que la simple vérité, un regard mis à nu, mais plein de poésie, de couleurs, d'alignements, d'équilibres, de mouvements.D'une grande richesse humaine et intellectuelle, Ayla fait partie de cette génération de résistants qui, par son désir de parcourir des pays, revient au bercail puiser sa force dans les rues de Beyrouth, bercée par la poésie de son arabité et nourrie par les valeurs transgénérationnelles transmises avec tant d'amour et de respect.

Je pose un regard sur ces dix années passées de discussions, d'interrogations existentielles, sur la souffrance inhérente à l'homme, sur son engagement social relativement jeune, et je comprends donc pourquoi la photographie est venue à elle.

Ayla affronte ses peurs, repousse à chaque fois plus loin les limites de sa zone de sécurité, se confronte aux réalités du monde. Elle se situe dans un dépassement de soi, questionnant depuis si longtemps son monde intérieur. Elle ressent en silence le mouvement subtil de la vie, elle capte les sensations humaines infimes qui parcourent son corps. Ses yeux empreints de timidité et de pudeur perçoivent ce que les passants ne prennent pas le temps de voir : les oubliés, les gestes anodins, les états d'âmes, les immeubles égarés, la nostalgie d'une arabité en perpétuelle recherche d'identités, le sentier caché qui mène à la maison rose du Grand Meaulnes au détour d'un chemin. Elle perçoit la beauté là où la tristesse a laissé des traces.

Yasmina Skaff est la marraine spirituelle d'Ayla Hibri.

Pas de compromis, rien que la simple vérité, un regard mis à nu, mais plein de poésie, de couleurs, d'alignements, d'équilibres, de mouvements.D'une grande richesse humaine et intellectuelle, Ayla fait partie de cette génération de résistants qui, par son désir de parcourir des pays, revient au bercail puiser sa force dans les rues de Beyrouth, bercée par la poésie de son arabité et...

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