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Culture - Festival al-Bustan

Le cortège des sultanes pour des voix royales à Beit-Méry...

Photo Michel Sayegh

Ouverture en grande pompe du Festival al-Bustan cru 2017 avec un défilé des souveraines de l'Orient où les figures féminines ont les rênes du pouvoir et les clefs des cœurs. À travers mélodies et grandeur du bel canto.

Devant un parterre élégant, composé d'un aréopage du monde de la politique et de la culture, la scène était pour les fastes, les dorures, les bijoux et les coups de griffe ou élans d'amour d'Hérodiade, Thaïs, Dalila, Sémiramis et la reine de Saba.

Un joli bouquet aux fragrances, certes princières, mais aux intermittences d'un cœur profondément humain et vulnérable. Pour incarner ce mélange de trouble, de passion, de dévotion, de spiritualité et de secrètes intrigues de cour, des arias tirées des pages de Massenet, Saint-Saens, Rossini et Gounod.
Pour traduire toute la palette d'émotions de ces créatures de rêve portant diadème, sceptre ou bagues étincelantes, les vocalises, les pianissimos et fortissimos de la soprane Anush Hovannisyan et de la mezzo-soprane Ketevan Kemoklidze.

Pour leur donner la réplique – tout aussi royale mais virile cette fois –, la prestation du ténor Giulio Pelligra et du baryton Michel de Souza.
Sur scène, l'orchestre du Festival d'al-Bustan, sous la direction de Gianluca Marciano, maître des cérémonies depuis plusieurs années déjà, ami du Liban et des Libanais.

Un voyage en Orient vocal avec une brochette de personnages mythiques et hauts en couleur. Un voyage où les sultanes, courroucées, subjuguées, impudentes ou douces, se dévoilent, vocifèrent, tempêtent, ont les caresses les plus suaves, touchent par leur chant incantatoire, menaçant ou voluptueux.
Grande salve d'applaudissements d'un public conquis et à qui les portes des palais, des sérails, des harems, des alcôves et des boudoirs sont promises ouvertes jusqu'au 19 mars prochain.

 

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