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Liban - Législatives 2017

Machnouk devant les ambassadeurs de l’UE : Il n’y a d’autre choix que la tenue du scrutin

Nouhad Machnouk, hier, en compagnie des ambassadeurs des pays de l’UE. Photo Dalati et Nohra

Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a affirmé hier qu'« il n'y a d'autre choix que celui de tenir les élections législatives », étape nécessaire pour parachever le processus constitutionnel et consolider la démocratie au Liban. « Je n'ai aucun doute qu'elles se tiendront. Il est impossible de parler de démocratie au Liban sans élections », a-t-il souligné.
M. Machnouk a reçu hier à Sanayeh une délégation de 19 diplomates, regroupant des ambassadeurs de l'Union européenne (UE) et des pays membres de l'UE, pour discuter du progrès enregistré au niveau des préparatifs en vue des prochaines élections législatives. Il a indiqué devant les diplomates européens que le président de la République et le Premier ministre avaient informé hier les ministres qu'« une nouvelle loi électorale verrait le jour avant fin février ».
« Les ministres ont entendu, durant la séance d'hier, de la part du président de la République, Michel Aoun, et du Premier ministre, Saad Hariri, qu'une nouvelle loi électorale verrait le jour avant la fin du mois de février », a précisé le ministre de l'Intérieur, ajoutant que la possibilité d'un report technique du scrutin « est liée aux dispositions de la nouvelle loi et aux changements que cela provoquera au niveau du mécanisme électoral ».
Concernant les craintes d'un vide en cas de non-signature du décret de convocation du collège électoral avant le 21 février, M. Machnouk a dit : « En vertu de la loi, le mandat de la Chambre se termine le 20 juin. La dernière date pour tenir le scrutin est le 18 juin, et le dernier délai pour convoquer le collège électoral est le 18 mars. Partant, il n'y a pas lieu de parler de vide constitutionnel. »
Il a enfin précisé que la situation sécuritaire est sous contrôle et qu'il n'y avait aucune contrainte de cette nature empêchant la tenue des élections.
La question des réfugiés syriens au Liban a également été au menu des discussions, de même que la conférence de Bruxelles sur les migrants, qui doit avoir lieu durant la première semaine d'avril.

Les ambassadeurs de l'UE
Dans un communiqué publié à l'issue de la réunion, les ambassadeurs de l'UE ont souligné qu'« après l'élection d'un président de la République et la formation d'un cabinet d'union nationale, l'organisation transparente, pacifique et dans les délais des législatives serait une étape supplémentaire vers la consolidation du fonctionnement normal des institutions démocratiques au Liban ».
Ils ont également souligné que « l'organisation, avec succès, des municipales en mai 2016 avait montré l'importance que les Libanais accordent au droit d'élire et d'être élu ». « Le scrutin a également servi de rappel que le Liban est pleinement capable de tenir des élections pacifiques et démocratiques comme cela est prévu par la loi, souligne le communiqué des ambassadeurs européens. L'UE et ses États membres ont encouragé toutes les parties libanaises à participer de manière constructive aux questions relatives à la réforme électorale et la tenue d'élections en temps opportun. Il est d'une importance capitale de se mettre d'accord sur une réforme de la loi électorale existant de manière consensuelle et inclusive. Alors que l'accord sur une nouvelle loi électorale pourrait conduire à un report technique des élections, il est important qu'un tel report éventuel soit de la plus courte durée possible », note le communiqué.
« L'UE reste le plus grand et le plus essentiel des donateurs au Liban dans le domaine de la réforme électorale, en fournissant un soutien au gouvernement pour mettre en œuvre les réformes, et à la société civile pour mettre en place un meilleur cadre électoral », ajoute le texte, avant de préciser qu'« une loi électorale nouvelle ou amendée serait une bonne occasion d'introduire des réformes du processus électoral, telles que les bulletins de vote préimprimés et un quota pour les femmes, conformément aux recommandations de la mission d'observation électorale de l'UE de 2009 ».
« L'UE a souligné sa volonté de continuer à soutenir le Liban à cet égard, y compris par le déploiement d'une mission d'observation électorale, comme l'a indiqué la représentante de l'UE, Federica Mogherini, lors de sa visite au Liban en janvier 2017 », conclut le communiqué.

Le ministre de l'Intérieur, Nouhad Machnouk, a affirmé hier qu'« il n'y a d'autre choix que celui de tenir les élections législatives », étape nécessaire pour parachever le processus constitutionnel et consolider la démocratie au Liban. « Je n'ai aucun doute qu'elles se tiendront. Il est impossible de parler de démocratie au Liban sans élections », a-t-il souligné.M....

commentaires (1)

"Mme. Mogherini, a précisé qu'« une loi électorale nouvelle ou amendée serait une bonne occasion d'introduire des réformes du processus électoral tel e.g., un quota pour les femmes.» !" Oui, bon OK un quota, mais de combien ; prego ; Federica ?

ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

10 h 32, le 10 février 2017

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Commentaires (1)

  • "Mme. Mogherini, a précisé qu'« une loi électorale nouvelle ou amendée serait une bonne occasion d'introduire des réformes du processus électoral tel e.g., un quota pour les femmes.» !" Oui, bon OK un quota, mais de combien ; prego ; Federica ?

    ANTOINE-SERGE KARAMAOUN

    10 h 32, le 10 février 2017

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