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Moyen Orient et Monde

Une conseillère de Trump évoque un massacre... qui n’a jamais eu lieu

Kellyanne Conway, proche conseillère de Donald Trump, s'est référée à un massacre... qui n'a jamais eu lieu, en voulant défendre dans une interview le décret anti-immigration signé par Donald Trump la semaine passée. La conseillère, qui a remis au goût du jour l'expression « faits alternatifs » lors de la polémique sur le nombre de personnes ayant assisté à l'investiture de Donald Trump, était interrogée par la chaîne MSNBC jeudi soir. Elle a défendu le décret anti-immigration du président en estimant qu'il était identique à une mesure prise par son prédécesseur Barack Obama. « C'est peut-être nouveau pour les gens, mais le président Obama a suspendu durant six mois le programme pour les réfugiés irakiens, après que deux Irakiens entrés dans le pays se sont radicalisés et ont planifié le massacre de Bowling Green. Cela n'avait pas été couvert » par les médias, a-t-elle affirmé. Sauf qu'il n'y a jamais eu de massacre à Bowling Green, petite ville tranquille du Kentucky.
Deux Irakiens habitant à Bowling Green ont bien été inculpés en 2011 pour avoir essayé d'envoyer de l'argent et des armes à el-Qaëda, et pour avoir utilisé des bombes artisanales contre des soldats américains lorsqu'ils étaient en Irak. Les deux purgent actuellement de longues peines de prison. Après cette affaire, Barack Obama avait ordonné un renforcement des contrôles des antécédents pour les réfugiés irakiens, mais il n'a jamais suspendu le programme d'accueil, a souligné le Washington Post.
Mme Conway a tenté hier de se défendre sur Twitter en renvoyant à un article de 2013 en lien avec les deux Irakiens de Bowling Green, expliquant que les États-Unis pourraient avoir laissé entrer des dizaines de terroristes dans le pays. « Je voulais dire les terroristes de Bowling Green » et non le massacre de Bowling Green, s'est-elle justifiée.

Kellyanne Conway, proche conseillère de Donald Trump, s'est référée à un massacre... qui n'a jamais eu lieu, en voulant défendre dans une interview le décret anti-immigration signé par Donald Trump la semaine passée. La conseillère, qui a remis au goût du jour l'expression « faits alternatifs » lors de la polémique sur le nombre de personnes ayant assisté à l'investiture de...

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