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France : les attaques contre Fillon visent à "casser la droite", accuse-t-il

Les accusations visant le candidat de la droite à la présidentielle en France François Fillon, englué dans des soupçons d'emplois fictifs de son épouse, sont une tentative de "casser la droite" et "lui voler son vote", a déclaré jeudi cet ex-Premier ministre.

"C'est pas la justice qu'on cherche, c'est à me casser,. Et au-delà de ma propre personne, à casser la droite, à lui voler son vote", a-t-il affirmé lors d'un meeting politique à Charleville-Mézières (nord-est), rassemblant un petit millier de personnes.
"Ces attaques ne sortent pas de nulle part : elles ont été soigneusement préparées, mijotées dans les arrières-cuisines des officines qu'on finira bien par découvrir un jour", a-t-il poursuivi, après une journée de déplacement dans le nord-est de la France où il avait évité de répondre aux questions qui fâchent.
"J'assume le choix qui fut le mien de m'appuyer sur mon épouse et sur mes proches", a-t-il répété.
"Mes amis, je vous demande de m'aider à résister", même si "je comprends que ces accusations troublent certains d'entre vous, en raison de leur martèlement", a-t-il encore lancé au public venu le soutenir.

Le parquet financier enquête depuis la semaine dernière sur la réalité des activités qui ont permis à Penelope Fillon, selon le journal Le Canard Enchainé, de toucher environ 900.000 euros bruts entre 1988 et 2013, comme assistante parlementaire de son mari puis de son suppléant et comme collaboratrice d'une revue littéraire. L'enquête porte aussi sur l'emploi de deux de ses enfants.
Jeudi, les enquêteurs, qui ont notamment déjà perquisitionné à l'Assemblée nationale et entendu le couple Fillon, auditionnaient la secrétaire particulière du candidat présidentiel.

Selon un sondage publié jeudi, les partisans du parti de droite Les Républicains lui maintiennent à 58% leur confiance. Mais près de sept Français sur dix (69%) souhaitent son remplacement dans la course présidentielle.
François Fillon, longtemps considéré comme vainqueur possible de la présidentielle, serait désormais éliminé dès le premier tour, le 23 avril, selon un autre sondage qui le classe derrière la candidate d'extrême droite Marine Le Pen (27%) et le centriste Emmanuel Macron (23%).

Les accusations visant le candidat de la droite à la présidentielle en France François Fillon, englué dans des soupçons d'emplois fictifs de son épouse, sont une tentative de "casser la droite" et "lui voler son vote", a déclaré jeudi cet ex-Premier ministre.
"C'est pas la justice qu'on cherche, c'est à me casser,. Et au-delà de ma propre personne, à casser la droite, à lui voler son...