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Lifestyle - les potins

Quelqu’un m’a dit...

Le « My Way » du couple présidentiel. Photo Reuters

Au cœur de l'action dans la capitale fédérale
À l'instar des proches du chef de la Maison-Blanche, des officiels US et des donateurs, Raya Daouk a été conviée à la cérémonie d'investiture de Donald Trump et toutes les fêtes et les dîners officiels donnés à cette occasion. Elle est même invitée au prochain state dinner de la White House ! L'année 2017 est sans conteste celle de Raya Daouk. Déjà aux premières loges au palais de Baabda depuis l'élection de son grand ami le général Michel Aoun, la voilà en position privilégiée à Washington grâce à son pote de longue date, le célèbre et richissime homme d'affaires d'origine libanaise Tom Barrack, lequel a présidé le comité organisateur de l'investiture. Un comité formé de 22 membres, tous proches du 45e président des USA et autant de grosses fortunes ! Comme le signale notre correspondante à Washington, Irène Mosalli, cet ancien sous-secrétaire d'État adjoint du ministre de l'Intérieur sous le mandat de Ronald Reagan est l'un des célèbres noms de l'univers américain de l'investissement immobilier, avec son fonds international, Colony Capital. Il est aussi membre du conseil d'administration du groupe français Carrefour. À l'initiative de Raya Daouk, Tom Barrack a récupéré en 2014 sa nationalité libanaise. Souvent invité par elle, il connaît le Liban comme sa poche (on parle des paysages et de la géographie naturellement, car il faut être Machiavel pour comprendre autrement ce pays).
Tom Barrack, donc, aux petits soins de notre dame, a mis à sa disposition une limousine, un garde du corps et une secrétaire. Elle raconte que les soirées étaient à l'image de la puissance économique américaine. Massives. À défaut des vedettes, tout Las Vegas, tous les poids-lourds de la finance, les Tycoon de l'immobilier, de l'hôtellerie de luxe et de casinos, et les gros bonnets des firmes multinationales s'étaient déplacés à Washington. Ils personnifiaient « la richesse, c'est le pouvoir », et cela avait un côté effrayant, dit-elle.
Signalons que Donald Trump a réussi à récolter le montant record de 90 millions de dollars en dons privés pour l'organisation de la cérémonie. Soit bien plus que Barack Obama, qui n'avait collecté que 53 millions d'euros.
Trump n'a pas raté une miette des deux soirées, l'une donnée par Tom Barrack et l'autre par le vice-président Pence, alors que tout le monde croyait qu'il n'allait faire qu'une apparition. Très en verve, comme atteint d'une logorrhée et piquant fréquemment des fous rires, il était si heureux qu'il a même oublié de tweeter. Il s'est rattrapé en lançant des blagues, des flèches ou en assénant encore et encore : « Nous allons rendre à l'Amérique sa grandeur, encore plus grande que jamais auparavant. » Ou encore : « On ne pariait pas cher sur nous. Ils disaient la même chose à propos du Brexit, et pourtant on a largement gagné. » Arborant fièrement le pouce en signe de victoire.
À l'une de ces réceptions, les convives ont reçu une médaille en bronze à l'effigie de Mister the President. Un vase en cristal gravé du logo de l'événement et signé par la grande maison d'orfèvrerie-joaillerie de New York, Tiffany, était réservé aux donateurs qui ont déversé un million de dollars.
Toujours selon Raya Daouk, au repas de gala organisé par Donald Trump dans l'imposante gare Union Station, la beauté d'Ivanka a éclipsé Melania, vêtue d'une robe dorée et pailletée de la créatrice libanaise Reem Acra.
Le vendredi 20 janvier a été le point d'orgue. Au Liberty Ball, le couple présidentiel a ouvert le bal sur la chanson My Way. Lançant ainsi au monde entier « I did it my way ! And now, the end is near ». On ne pouvait pas mieux choisir.

Palais de Tokyo pour Zad
Zad Moultaka à la Biennale de Venise, le 13 mai prochain. Le fanion au cèdre flottera sur l'Arsenale de la cité des Doges, grâce à des donations privées et rien que privées (sans aucune aide du gouvernement et encore moins des institutions). Les travaux de cet artiste polyvalent, où musique et arts visuels se rencontrent, ont trouvé un écho auprès de Jean de Loisy, président du Palais de Tokyo, qui a décidé de soutenir cette belle aventure. Afin de collecter des fonds, il a offert son site parisien à Nadine Begdache, la galeriste attitrée de Z. Moultaka, pour organiser un dîner de gala, le 22 février prochain. Trente tables de dix personnes seront dressées au palais. Le Nôtre offrira le dîner, et le Clos Saint-Thomas le vin. Ont répondu déjà présent l'ancien ministre Ghassan Salamé, la présidente de la Fondation libanaise pour le patrimoine, Mona Hraoui, et Nora Joumblatt, qui soutiennent le projet depuis son lancement, ainsi que Robert Matta, Nada et Chico Khoury, et d'autres encore. Notre artiste est appuyé par une batterie de Français enthousiastes : l'Ircam, le plus grand institut de recherche musicale, et un groupe de professionnels et de spécialistes techniques considérés comme des stars, tels Gilbert Nouno, compositeur, artiste sonore et performer, ou encore Eva Albarran qui tient l'une des trois plus grandes sociétés de production en France, spécialisées en art contemporain, sans oublier Emmanuel Daydé, historien de l'art, critique dramatique et essayiste, qui organise Nuit Blanche à Paris depuis sa création en 2002.
D'autre part, on apprend que la chorale de l'Université antonine, dirigée par le père Toufic Maatouk et incluse dans le projet de Moultaka, se produira gratis à Venise.
Signalons enfin que Zad Moultaka vient de décrocher la labellisation Francfort 2017 pour son projet UM. Une vaste opération française en Allemagne pilotée par le service de coopération et d'action culturelle de l'ambassade de France à Berlin et relayée par le réseau de l'Institut français d'Allemagne.

ditavonbliss@hotmail.com

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