Le Premier ministre libanais, Saad Hariri, a déclaré jeudi soir que le Liban n'était plus en capacité de supporter le poids des réfugiés sans soutien international.
"La population du Liban a augmenté d'un tiers ces dernières années, ses capacités d'absorption ayant atteint leurs limites", a affirmé M. Hariri lors d'un discours présentant le plan du gouvernement pour les réfugiés. Il a souligné que la faible croissance ces dernières années a affaibli les capacités du pays.
Soulignant que "la société libanaise a ouvert ses écoles, ses maisons et ses centres de santé aux réfugiés", le chef du gouvernement a indiqué que "250.000 élèves syriens ont été admis" et que "les services de santé n'arrivent plus à suivre".
"Le Liban a besoin de huit à dix milliards de dollars d'investissements pour compenser la présence des réfugiés", a-t-il estimé.
Vendredi, la commission ministérielle chargée du dossier des réfugiés syriens installés au Liban, qui s'est réunie au Grand Sérail, a annoncé son intention d'élaborer un nouveau plan d'action commun sur ce dossier.
Le Liban, qui compte aujourd'hui près de cinq millions d'habitants, accueille plus d'un million de Syriens inscrits auprès du Haut commissariat de l'Onu pour les réfugiés.
"La population du Liban a augmenté d'un tiers ces dernières années, ses capacités d'absorption ayant atteint leurs limites", a affirmé M. Hariri lors d'un discours présentant le plan du gouvernement pour les réfugiés....
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