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Moyen Orient et Monde - Syrie

Le but des négociations de paix d’Astana : « consolider » le cessez-le-feu

Le régime envoie des renforts à Deir ez-Zor.

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lors de sa conférence de presse hier. Kirill Kudryavtsev/AFP

Les négociations directes à Astana entre émissaires de Damas et rebelles syriens, sous le parrainage de la Russie, de l'Iran et de la Turquie, doivent permettre la « consolidation » du cessez-le-feu en Syrie et de tenter de parvenir à un règlement politique du conflit, a annoncé hier la diplomatie russe.
Ces pourparlers, prévus pour commencer lundi dans la capitale kazakhe, sont les premiers entre combattants rebelles et représentants de Bachar el-Assad depuis le début de la guerre. Ils interviennent après la victoire hautement symbolique du régime à Alep, la deuxième ville de Syrie reprise en totalité en décembre par les troupes syriennes appuyées par l'aviation russe et les milices iraniennes.
Au Kazakhstan, les délégations du régime syrien et des rebelles seront conduites par les mêmes représentants qu'aux négociations organisées sans succès en Suisse ces dernières années. L'ambassadeur de Syrie auprès de l'ONU, Bachar Jaafari, dirigera ainsi l'équipe gouvernementale, selon le quotidien al-Watan, proche du pouvoir, tandis que les rebelles seront conduits par Mohammad Allouche, un responsable du groupe Jaich al-Islam (l'Armée de l'islam), selon une source de l'opposition.
La délégation rebelle est composée de huit membres de la rébellion qui seront conseillés par neuf opposants du Haut Comité de négociation de l'opposition (HCN), a expliqué Oussama Zabou Zeid, conseiller juridique des factions rebelles.
L'émissaire de l'ONU pour la Syrie Staffan de Mistura ne sera pas présent, mais sera représenté par son adjoint Ramzy Ezzeldin Ramzy et son directeur des affaires politiques Robert Dann, selon sa porte-parole Yara Sharif.
Au cours d'une conférence de presse, le chef de la diplomatie russe a fixé les priorités de ces discussions. Il s'agit « d'abord évidemment de consolider le régime de cessez-le-feu », a déclaré Sergueï Lavrov. Cette trêve, globalement respectée, ne concerne pas les zones tenues par les jihadistes de l'organisation État islamique et du groupe Fateh al-Cham (ex-Front al-Nosra, el-Qaëda en Syrie).

Négociations entre combattants
Second objectif d'après Moscou : obtenir « la participation des chefs d'unités combattantes sur le terrain au processus politique ». Le ministre russe des Affaires étrangères a précisé que la liste de ces chefs de guerre ne devait pas être limitée aux seuls groupes rebelles qui ont conclu en décembre une trêve avec l'armée syrienne. « Ceux qui veulent nous rejoindre doivent pouvoir le faire », a-t-il dit, les jihadistes étant en revanche exclus de ces discussions.
M. Lavrov est en outre revenu sur les conditions de l'intervention russe déclenchée le 30 septembre 2015, estimant que Damas était à l'époque à « deux-trois semaines de tomber aux mains des terroristes ».
Peu de détails ont filtré sur le menu des pourparlers. Mais le fait que les rebelles, et non des opposants syriens basés à l'étranger, soient invités pourrait indiquer que les discussions seront plus militaires que politiques. À la différence des précédentes tentatives de négociations entre Syriens, Astana sera « une rencontre entre personnes qui s'affrontent les armes à la main et contrôlent des territoires concrets », a souligné Sergueï Lavrov.

Livraisons de vivres suspendues
Sur le terrain, le régime syrien a envoyé hier des renforts militaires à Deir ez-Zor pour tenter de desserrer l'étau du groupe État islamique (EI) sur cette ville de l'est.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), l'armée a dépêché, au quatrième jour d'une offensive de l'EI, des troupes vers l'aéroport militaire de Deir ez-Zor. Aux mains du régime, il est totalement encerclé par les jihadistes. L'armée a également demandé aux habitants de se rendre sur la ligne de front, même ceux qui n'ont pas suivi un entraînement militaire, selon l'OSDH.
Pour sa part, Bettina Luescher, porte-parole du Programme alimentaire mondial (PAM), a indiqué aux journalistes à Genève que depuis dimanche, les livraisons de vivres aux habitants de Deir ez-Zor par voie aérienne avaient cessé. « Il y a des combats dans et autour de la zone où sont larguées les marchandises (...), c'est simplement trop dangereux », a-t-elle expliqué.
(Source : AFP)

Les négociations directes à Astana entre émissaires de Damas et rebelles syriens, sous le parrainage de la Russie, de l'Iran et de la Turquie, doivent permettre la « consolidation » du cessez-le-feu en Syrie et de tenter de parvenir à un règlement politique du conflit, a annoncé hier la diplomatie russe.Ces pourparlers, prévus pour commencer lundi dans la capitale kazakhe,...

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De retour au pays, l’opposant Nawwaf Bachir multiplie ses révélations fracassantes sur la face cachée de l’opposition syrienne soutenue par les golfiques et les occidentaux M. Bachir est l’un des fondateurs de la Déclaration de Damas, l’une des premières instances de l’opposition syrienne qui s’est manifestée en 2005. Il est également le chef d’une grande tribu syrienne, les Bakkarat de l’ordre d’un million de membres. En 2011, il a vite rejoint les rangs de l’opposition lors de l’éclatement de la crise syrienne et a quitté la Syrie vers la Turquie en 2012. Or il est revenu en Syrie au début du mois de janvier 2017. Il explique qu’il a décidé de retourner dans son pays natal après avoir découvert l’ampleur du complot tramé contre la Syrie. Selon lui, de nombreux opposants ont bel bien visité Israël en croyant devenir des héros . Certains officiers ont été liquidés en Turquie. Raison pour laquelle les autres craignent de parler et beaucoup d’entre eux voudraient retourner en Syrie . M. Bachir a aussi révélé les liens entre la branche d’al-Qaïda en Syrie et « l’opposition modérée » Il a accusé l’ancien PM Hijab d’avoir obtenu de la part de qatar la somme la somme de 47 millions de dollars qu’il a par la suite donnée au al-Nosra, le chargeant de lancer l’assaut contreAlep. Dénonçant la corruption qui sévit au sein des opposants syriens, surtout parmi les personnalités de premier rang qui résident en Turquie.Selon M. Bachir, bensaoud a réduit son appui .

FRIK-A-FRAK

18 h 29, le 18 janvier 2017

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  • De retour au pays, l’opposant Nawwaf Bachir multiplie ses révélations fracassantes sur la face cachée de l’opposition syrienne soutenue par les golfiques et les occidentaux M. Bachir est l’un des fondateurs de la Déclaration de Damas, l’une des premières instances de l’opposition syrienne qui s’est manifestée en 2005. Il est également le chef d’une grande tribu syrienne, les Bakkarat de l’ordre d’un million de membres. En 2011, il a vite rejoint les rangs de l’opposition lors de l’éclatement de la crise syrienne et a quitté la Syrie vers la Turquie en 2012. Or il est revenu en Syrie au début du mois de janvier 2017. Il explique qu’il a décidé de retourner dans son pays natal après avoir découvert l’ampleur du complot tramé contre la Syrie. Selon lui, de nombreux opposants ont bel bien visité Israël en croyant devenir des héros . Certains officiers ont été liquidés en Turquie. Raison pour laquelle les autres craignent de parler et beaucoup d’entre eux voudraient retourner en Syrie . M. Bachir a aussi révélé les liens entre la branche d’al-Qaïda en Syrie et « l’opposition modérée » Il a accusé l’ancien PM Hijab d’avoir obtenu de la part de qatar la somme la somme de 47 millions de dollars qu’il a par la suite donnée au al-Nosra, le chargeant de lancer l’assaut contreAlep. Dénonçant la corruption qui sévit au sein des opposants syriens, surtout parmi les personnalités de premier rang qui résident en Turquie.Selon M. Bachir, bensaoud a réduit son appui .

    FRIK-A-FRAK

    18 h 29, le 18 janvier 2017

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