Le président du conseil politique du Hezbollah, Ibrahim Amine el-Sayyed, a estimé hier que la visite du président de la République, Michel Aoun, en Arabie saoudite est « une question normale, dans la mesure où le Liban appartient à la Ligue arabe – et je pense qu'il fera d'autres visites dans des pays arabes et non arabes ».
« Il s'agit d'un succès pour la résistance. C'est vrai que l'Arabie saoudite a accepté (l'élection de) Michel Aoun, mais il n'a pas été leur choix. S'il n'y avait pas eu des circonstances dans la région, telles que la victoire de l'armée syrienne à Alep et la défaite de l'Arabie au Yémen, l'élection de Aoun n'aurait pas été possible », a affirmé le cheikh Sayyed au cours d'une conférence de presse à Téhéran.
Selon lui, l'élection du général Aoun à la présidence a été « une démarche positive ». « Nos propos sont clairs, le soutien du Hezbollah à Aoun a conduit à son élection à la présidence de la République. Notre relation avec le président s'accompagne de respect et d'amitié, c'est pourquoi nous n'avons aucune crainte à ce sujet », a-t-il dit.
Ibrahim Amine el-Sayyed a par ailleurs annoncé que le Hezbollah « restera en Syrie », dans la mesure où sa présence « répond à une demande du gouvernement » syrien, « et ce jusqu'à la défaite des terroristes ». « Cela s'inscrit dans le cadre du soutien de la résistance au Liban, et même de la Palestine, dans la mesure où les terroristes et leurs parrains ont des relations solides avec l'entité sioniste », a-t-il noté. « La défaite des terroristes sera rapide, comme à Alep. C'est dans ce cas que notre présence en Syrie sera inutile », a-t-il précisé.
Il a en outre rendu hommage à la mémoire de l'ayatollah Ali Akbar Hachemi Rafsandjani, estimant qu'il possédait « d'excellents rapports » avec le Hezbollah et qu'il avait été l'un des fondateurs de la résistance au Liban. « Il a toujours été avec la résistance, dont il partage les victoires », a-t-il conclu.
Liban
« Sans notre victoire à Alep, Aoun n’aurait pas été président », affirme le Hezbollah
OLJ / le 12 janvier 2017 à 01h12
commentaires (5)
Mais pas du tout, Alep n'est pas la victoire de la guerre et les stratèges le savent mieux que quiconque
Bery tus
15 h 17, le 12 janvier 2017