France: le corps d'une étudiante japonaise recherché dans une forêt

Les policiers français, aidés par des chiens, ont entrepris de rechercher dans une forêt de l'est de la France le corps d'une étudiante japonaise disparue depuis un mois, dont l'ex petit ami chilien est soupçonné d'être l'assassin, a-t-on appris jeudi de sources concordantes.

Narumi Kurosaki, 21 ans, qui était à Besançon pour étudier le français depuis septembre, a disparu le 4 décembre. Bien que son corps reste introuvable, la police et la justice françaises sont persuadées de son décès.

Les recherches s'orientent sur le secteur de la forêt de Chaux, dans le massif montagneux du Jura, l'une des plus vastes forêts de feuillus de France de quelque 20.000 hectares, a-t-on précisé de mêmes sources.
Selon des informations de presse, non confirmées de source policière ni judiciaire, les données GPS de l'ancien petit ami de la Japonaise ont permis aux enquêteurs de déterminer que ce professeur-assistant chilien, suspecté de l'avoir tuée, était passé dans ce vaste secteur boisé.

Les enquêteurs soupçonnent son ancien petit ami chilien, "qui était en France et présent à Besançon au moment de la disparition", d'être l'auteur de ce crime sans cadavre. Un mandat d'arrêt international a été délivré à son encontre.

La jeune femme avait, par le passé, eu une relation amoureuse avec lui et s'en était séparée. Selon une source proche de l'enquête, il aurait regagné le Chili après la disparition.

Dans une vidéo qui remonte au 7 septembre selon son auteur, postée par des médias français, un homme identifié par ces médias comme le suspect reproche à "Narumi" d'avoir "fait des mauvaises choses" et évoque des "conditions" à suivre, non spécifiées, dont certaines dans les deux semaines suivantes.
La justice chilienne a annoncé collaborer avec la France dans le cadre de l'enquête ouverte pour assassinat.
Le Chili "a reçu une demande d'assistance par les autorités compétentes françaises" sur cette affaire, a affirmé le responsable du service de Coopération internationale et des extraditions auprès du ministère de la Justice chilien, Antonio Segovia. Elle concerne "l'identification de certains suspects ainsi que de leurs derniers déplacements", a-t-il ajouté sans donner davantage de précisions.