Hasbani : Bientôt une solution pour les médicaments destinés aux maladies chroniques

Le ministre de la Santé, Ghassan Hasbani, a annoncé hier qu'une solution au retard affiché par son ministère dans la livraison des médicaments des maladies chroniques verra bientôt le jour. « Il est important que le citoyen libanais ne soit pas à court de médicaments pour qu'il poursuive son traitement », a-t-il affirmé au cours d'une conférence de presse tenue dans son bureau à Bir Hassan.
Il a expliqué dans ce cadre que la raison pour laquelle son ministère ne livre plus les médicaments des maladies chroniques reste le refus des importateurs de fournir ces médicaments au ministère, et ce en raison du cumul des sommes qui leur sont dues et dont l'État ne s'est pas encore acquitté. « Les importateurs ne peuvent plus prendre davantage de risques financiers », a observé M. Hasbani.
Ce cumul est dû, selon le ministre, au fait d'avoir remis, durant la phase transitoire d'expédition des affaires courantes du gouvernement précédent, des médicaments « pour répondre à des besoins humanitaires et médicaux urgents, sans pour autant que le ministère ne débloque les fonds nécessaires à cet effet ».
En ce qui concerne les solutions, M. Hasbani a expliqué que lorsqu'il a pris ses fonctions, il a adressé une lettre au Conseil des ministres afin de débloquer des fonds supplémentaires pour couvrir les impayés précédents du ministère et assurer les médicaments de manière continue à tous les patients qui ne bénéficient pas d'une couverture médicale et dont le nombre augmente d'une manière considérable. Il a souligné dans ce cadre qu'il « communique constamment avec le président du syndicat des importateurs de médicaments afin de trouver des solutions immédiates aux cas urgents, dans l'attente d'une solution via le Conseil des ministres ».
M. Hasbani a par ailleurs assuré que son ministère est soucieux « d'assurer et de réglementer le service sanitaire » et que de nouvelles stratégies de travail seront mises au point dans la continuité du travail accompli par l'ancien ministre de la Santé, Waël Bou Faour.
Se penchant sur le problème des admissions dans les hôpitaux, le ministre a expliqué qu'il revoit les mécanismes de coopération avec ces établissements, suivant les moyens financiers disponibles. Et de conclure en affirmant qu'il refuse qu'un patient ne soit pas admis dans un hôpital, notamment s'il s'agit d'un cas urgent. Il a appelé les citoyens à ne pas hésiter à déposer plainte en appelant la ligne d'urgence (hotline) du ministère au 1214.