Balotelli rapproche Nice du « titre » de champion d’automne

Auteur contre Dijon de son troisième doublé de la saison, Mario Balotelli a aidé Nice (2-1) à faire un grand pas vers le titre honorifique de champion d'automne hier lors de la 18e journée qui voit l'ogre parisien désormais relégué à sept points du leader.
Sur la Riviera, les Bourguignons, qui avaient déjà contrarié plusieurs gros, n'ont pas démérité mais ils reculent finalement en position de premier relégable (18e).
Les intentions des visiteurs n'ont en effet pas permis d'empêcher la 13e victoire en championnat du leader, servi une nouvelle fois par une certaine forme de réussite.
Celle-ci a souri au revenant Balotelli, dont le doublé a bien simplifié la vie de l'équipe de Lucien Favre, revenue éliminée de Bordeaux en Coupe de la Ligue (3-2) mercredi.
Sans être tout à fait redevenu « Super Mario », l'enfant terrible du foot italien a dégagé un horizon très encombré par un Dijon bien organisé en ouvrant la marque du droit (32) sur un penalty sifflé pour une faute du défenseur dijonnais Abdelhamid sur Alassane Plea.
En position de hors-jeu, l'international italien, qui en est désormais à huit buts en huit matches en L1, récidivait peu après la pause (50).
De quoi donner un peu de coffre à ce Nice, un peu à l'étroit en l'absence du Brésilien Dalbert (luxation de l'épaule) et du Portugais Ricardo Pereira (lésion aux ischios,) ses deux latéraux grands pourvoyeurs de centres.
Au préalable, le DFCO avait ainsi su gêner son adversaire, perturber une défense très remaniée, et atteindre la pause sur un score d'égalité (1-1).
Également sur penalty (37), l'attaquant international cap-verdien Julio Tavares avait ainsi sanctionné un pied haut de Souquet, contribuant ainsi à faire douter Nice juste après l'ouverture du score.
Malgré la poussée de Dijon en fin de match, le 2e but des Aiglons à la reprise a toutefois déchiré le scénario rêvé. Au contraire, c'est même le Niçois Plea qui était le plus proche de son 11e but, mais sa reprise s'écrasait sur la barre (87), entérinant des derniers instants très frustrants, pour les Bourguignons. Leur capitaine Cédric Varrault, niçois de formation, était en effet expulsé assez sévèrement sur deux cartons jaunes consécutifs (89), laissant les siens à dix et sans espoir.
(Sources : agences)