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Tunisie : Ennahda dénonce un assassinat à Sfax menaçant la "stabilité" du pays

Le parti Ennahda, une des principales forces politiques de Tunisie, a dénoncé vendredi "l'assassinat" par balles la veille à Sfax d'un homme présenté par des médias comme un ancien sympathisant islamiste, affirmant que ce meurtre menaçait la "stabilité" du pays.
"Le bureau exécutif exprime sa vive condamnation après cet acte qui a ôté la vie à un citoyen (...) et menace la sécurité des Tunisiens et la stabilité de la Tunisie", a réagi le parti islamiste dans un communiqué.

Mohamed Zaouari, un ingénieur âgé de 49 ans, a été tué par armes à feu jeudi à Sfax (est), la deuxième ville du pays, alors qu'il se trouvait au volant, devant son domicile. Selon le ministère de l'Intérieur, au moins cinq suspects ont été interpellés, à Sfax mais aussi à Tunis et à Djerba (sud-est). Quatre véhicules et deux pistolets équipés de silencieux ont été saisis.

D'après la première autopsie, l'homme a été criblé d'une vingtaine de balles, a affirmé à la radio privée Mosaïque FM le substitut du procureur général, Mourad Turki. Il a dit privilégier une "affaire de droit commun", sans toutefois "écarter la piste terroriste dans l'attente des résultats de l'enquête". La brigade anticriminelle de Tunis a été saisie.
Des médias locaux ont affirmé que la victime était un ancien sympathisant islamiste ayant longtemps vécu à l'étranger.

Ce type d'homicide est rare en Tunisie, où la population reste très marquée par les assassinats par balles en 2013 de deux opposants de gauche, Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, devant leur domicile de Tunis.
Deux années après la révolution, ces meurtres avaient plongé le pays dans une profonde crise politique, jusqu'à aboutir à la démission du gouvernement alors dirigé par le parti Ennahdha.

Le parti Ennahda, une des principales forces politiques de Tunisie, a dénoncé vendredi "l'assassinat" par balles la veille à Sfax d'un homme présenté par des médias comme un ancien sympathisant islamiste, affirmant que ce meurtre menaçait la "stabilité" du pays."Le bureau exécutif exprime sa vive condamnation après cet acte qui a ôté la vie à un citoyen (...) et menace la sécurité...