Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Italie : Matteo Renzi penche pour des élections anticipées

Le chef du gouvernement italien démissionnaire, Matteo Renzi, a laissé entendre mercredi qu'il était favorable à des élections anticipées, sans attendre le terme normal de la législature, prévu début 2018.

Matteo Renzi, également chef du Parti démocrate (centre gauche), l'a fait implicitement, évoquant la possibilité d'une sorte de gouvernement d'union nationale jusqu'en 2018, soutenu par tous les partis politiques. Toutefois, les formations d'opposition ont déjà rejeté cette possibilité.

"Si les groupes parlementaires veulent poursuivre cette législature, ils devront indiquer leur disponibilité à soutenir un nouveau gouvernement", a-t-il écrit dans une lettre aux Italiens, rendue publique avant qu'il ne remette officiellement sa démission dans la soirée au président Sergio Mattarella. Mais dans ce cas, "il appartiendra aux partis -- à tous les partis -- de prendre leurs responsabilités", a-t-il insisté, alors que plusieurs d'entre eux ont déjà réclamé des élections anticipées.

M. Renzi évoque lui-même cette possibilité dans cette lettre sans se prononcer directement. Mais pour la plupart des analystes, il est clair que cette solution a sa préférence. Il redoute en effet que d'ici 2018, ce laps de temps permette à ses adversaires au sein du Parti démocrate d'organiser un congrès national à l'issue duquel il pourrait perdre son siège de secrétaire national, et donc aussi celui de candidat du parti au poste de chef du gouvernement.
Matteo Renzi rappelle que M. Mattarella prendra les décisions en fonction des consultations qu'il tiendra avec tous les responsables politiques du pays, à partir de jeudi ou vendredi, le 8 décembre étant férié en Italie.

M. Renzi conclut sa lettre avec un petit mot manuscrit signé de son seul prénom: "ciao a tutti, e grazie." (au revoir à tous et merci).

Le chef du gouvernement italien démissionnaire, Matteo Renzi, a laissé entendre mercredi qu'il était favorable à des élections anticipées, sans attendre le terme normal de la législature, prévu début 2018.Matteo Renzi, également chef du Parti démocrate (centre gauche), l'a fait implicitement, évoquant la possibilité d'une sorte de gouvernement d'union nationale jusqu'en 2018, soutenu...