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Fidel n'avait rien d'un dictateur, répond Elian Gonzalez à Trump

Elian Gonzalez, Cubain dont le sort avait fait l'objet, lorsqu'il était enfant, d'un bras de fer entre La Havane et Washington, a assuré mardi que Fidel Castro n'avait rien d'un "dictateur", en réponse au président élu américain Donald Trump.

"Je ne pense pas que tant de personnes pourraient pleurer quelqu'un qui, comme il le dit, est un dictateur, ou quelqu'un qui a causé la faim ou des ravages dans la population cubaine", a-t-il déclaré aux journalistes après avoir rendu hommage au "Comandante" place de la Révolution à La Havane, comme des milliers d'autres Cubains.
"Les personnes qui sont là lui rendent l'amour qu'il leur a donné", a affirmé Elian Gonzalez, aujourd'hui âgé de 22 ans.

Au lendemain de la mort, vendredi, de l'ex-président cubain, Donald Trump a qualifié Fidel Castro de "dictateur brutal qui a opprimé son peuple pendant près de six décennies".
Il a ensuite menacé de mettre fin au dégel avec La Havane, impulsé fin 2014 par le président Barack Obama, "si Cuba ne veut pas sceller un meilleur accord pour le peuple cubain".
"C'est un grand pas en avant ce qu'a fait le président Obama et ce que lui (Trump, ndlr) ferait, c'est revenir sur tout ça", a réagi Elian Gonzalez.

En 1999, alors âgé de six ans, Elian Gonzalez avait survécu à un naufrage dans lequel sa mère avait péri dans le golfe de Floride. Sa mère et d'autres passagers avaient quitté Cuba illégalement sur une petite embarcation vers les Etats-Unis.

Sauvé par les garde-côtes américains, remis à des proches à Miami, le petit garçon était devenu l'enjeu d'un bras de fer entre les anticastristes en exil en Floride et le gouvernement cubain, favorable comme le père du petit garçon à son rapatriement dans l'île.

La saga a pris fin en juin 2000 quand les autorités nord-américaines ont remis l'enfant à son père, les autorisant à rentrer à Cuba. Depuis, Elian apparaît régulièrement lors de cérémonies officielles et grand-messes du parti unique.

Elian Gonzalez, Cubain dont le sort avait fait l'objet, lorsqu'il était enfant, d'un bras de fer entre La Havane et Washington, a assuré mardi que Fidel Castro n'avait rien d'un "dictateur", en réponse au président élu américain Donald Trump.
"Je ne pense pas que tant de personnes pourraient pleurer quelqu'un qui, comme il le dit, est un dictateur, ou quelqu'un qui a causé la faim ou des...