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Lifestyle - les potins

Quelqu’un m’a dit...

Le trophée a été remis au directeur de l’Institut Issam Farès, Tarek Mitri.

Zaha, femme en or
C'est la troisième fois que le Liban se dote du prix Aga Khan : en 1989, il a été attribué à la Grande Mosquée Omari à Saïda, restaurée par Saleh Lamei-Mostafa, et, en 2007, à la place Samir Kassir, conçue par Vladimir Djurovic.
Pour 2016, le prix a été décerné à six ouvrages, parmi lesquels le bâtiment de l'Institut Issam Farès pour les affaires publiques et internationales, de l'Université américaine de Beyrouth, dessiné par Zaha Hadid et inauguré en 2014. Le trophée, en marbre et cristal pesant dix kilos, a été remis au directeur de l'institut Tarek Mitri qui s'est occupé de son transfert à Beyrouth. Il sera exhibé dans l'enceinte du bâtiment primé.

La cérémonie de remise des prix Aga Khan s'est déroulée en grande pompe à Abou Dhabi, dans l'une des constructions les plus chargées d'histoire des Émirats arabes unis : le fort al-Jahili, à el-Aïn. En présence de Karim Aga Khan IV et de ses enfants les princes Amyn, Hussain et Ali Muhammad Aga Khan, de hauts responsables des Émirats, dont le vice-président et Premier ministre, cheikh Mohammad ben Rached al-Maktoum, souverain de Dubaï, les ambassadeurs accrédités aux Émirats et la nièce de l'architecte, Rana Hadid.

La veille, Dubaï avait accueilli une conférence-débat portant sur les œuvres récompensées. Elle avait regroupé des célèbres spécialistes, dont Dominique Perrault, architecte de la Bibliothèque nationale de France et du grand théâtre d'Albi ; le Danois Bjarke Ingels (le quartier général sous bulles de Google à la Silicon Valley, c'est lui) ; David Adajaye (le National Museum of African American History and Culture, à Washington, et le musée Aïshti à Dbayé), la Canadienne Brigitte Shim (cofondatrice de Shim-Sutcliffe Architects et professeure associée en design urbain à l'Université de Toronto), sans oublier notre Libanais, l'architecte-conservateur Abdel Halim Jabre. Parmi les intervenants aussi, Francesco Bandarin (directeur du Centre du patrimoine mondial de l'Unesco), Mohsen Mostafazi, le doyen de la Harvard Graduate School of Design, et Gulru Necipoglu, directeur de l'Institut Aga Khan à Harvard.

Le soir, à l'invitation du richissime chef religieux ismaélien, quelque 600 personnes se sont retrouvées à dîner au centre Ismaïli où s'est produit l'ensemble « The Aga Khan Music Initiative ». Un concert donné par des talentueux artistes, de différents pays, que soutient la fondation pour promouvoir la musique traditionnelle en Asie, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.

 

Ami, remplis mon verre...
Le Liban a reçu la semaine dernière la visite de deux vignerons bourguignons : Guillaume Rouget, du domaine Emmanuel Rouget – neveu et héritier d'une légende du vin bourguignon, Henri Jayer – et Étienne Julien, du domaine Gérard Julien, invités par l'œnologue Louis Tannoury à découvrir les trésors du pays et déguster les fruits de la vigne avec les amateurs. Un troisième vigneron (bordelais, lui), Philippe Cohen, du domaine Château Vieux Taillefer, à Saint-Émilion, était également attendu, mais n'a pu faire le voyage. Arrivés mercredi soir, les deux hommes ont pris l'apéro sur une magnifique terrasse dans le Mont-Liban, avant de dîner au Gathering. Jeudi, ils ont eu tout le loisir de visiter Beyrouth, ses monuments et ses restaurants, notamment le Happy Prince, avant de participer à une dégustation d'anthologie, où le vin et le champagne ont coulé à flots, à Terroirs y Seleccion, à Zouk. Vendredi, les deux vignerons sont partis à l'assaut des vignobles de Batroun et de la citadelle de Byblos, où ils ont déjeuné sur le bord de mer, découvrant le bonheur des mezzés libanais. Le soir, ils ont été au centre d'une autre grande dégustation au Memory Lane de Mar Mikhaël, en présence de 300 personnes. C'est dans l'atmosphère cosmopolite et endiablée du Music Hall qu'ils ont ensuite fait la fête jusqu'au petit matin. Samedi, enfin, la veille de leur départ, une grande fiesta a été organisée chez les Zeidan à Ghiné, avec un déjeuner champêtre qui ne s'est terminé qu'à dix heures du soir.

 

Odeurs de moisi au palais de Baabda !
Après de longues journées de travail, tout président aime jouir tranquillement de ses appartements privés. Or ceux de Baabda sentent tellement le moisi que la Première dame du Liban n'a pas déménagé sur la colline. Il y a du gros boulot à faire avant d'y habiter ! Alors qu'un appartement de fonction doit être meublé et un personnel de maison présent, le couple s'est retrouvé devant des lits sans matelas, des armoires vides de linge de maison, des lames de parquet cassées à certains endroits, des tentures et des murs imprégnés des terribles odeurs du renfermé. Et la goutte de trop, une cuisine pratiquement sans ustensiles et sans vaisselle ! Sordide. Palais de Baabda, symbole de la République !

 

Nos beaux-fils, ces célébrités
Ils sont beaux, ils sont polis... ils ont des airs de beaux-fils idéaux, et nos filles sont heureuses. À l'Américain George Clooney (avec Amal Alamuddine), au Français Franck Dubosc (marié à la belle Danièle Nasnas) et au British Joseph Getty, héritier de l'empire Getty (avec Sabine Ghanem), vient s'ajouter le jeune cinéaste cairote Taymour Elaasar qui n'est autre que l'époux de Nour Abou Adal, la fille de Raymond et May. Son film Hors service (Kharej el-khidma) a raflé trois prix lors de la 20e édition du festival du film égyptien : le prix de la meilleure production artistique ; le prix de la meilleure actrice, en l'occurrence Shérine Rida, et celui du meilleur acteur, Ahmad el-Fichaoui. Cette manifestation qui se déroule chaque année au Caire s'est fait au fil des ans une place parmi les rendez-vous incontournables du septième art. Taymour, assurément un nom à suivre.

 

Beyrouth sous les lumières de Sardes
De magnifiques clichés en noir et blanc ou couleur accompagnés de textes tout à la fois précis et poétiques qui sauront ravir tous les amateurs d'art et de photographie.
Kaph Books, la maison d'édition de livres d'art fondée par Nour Salamé, présente ce soir, mardi 15 novembre, à la Galerie Gutharc (Paris 3e arrondissement) son dernier opus : Retours à Beyrouth. Un beau livre, à la couverture en tissu avec titre engravé au fer jaune, qui retranscrit les errances dans Beyrouth de Guillaume de Sardes, l'homme aux multiples talents et aux intérêts éclectiques : photographe, vidéaste, commissaire d'exposition (la direction artistique de Photomed Liban 2016, c'était lui), mais aussi écrivain et directeur du magazine d'art contemporain Prussian Blue. Un cocktail libanais servi par Liza (évidemment !) est donné à cette occasion.
Mais le « retour » effectif de Sardes dans la capitale libanaise est prévu le 23 novembre, pour toute une journée au cours de laquelle il signera son ouvrage, à The Workshop, dans le quartier des Arts, à Saifi Village. On l'attend de pied ferme !
P.S. Aux photographies viennent s'ajouter les textes de Simone Klein et de Rayya Badran.

 

Chloé, Lara et la route de la Soie...
Chapeau Chloé. C'est la troisième fois en huit ans que la BankMed choisit un poème de Chloé Kattar pour illustrer le guide du Salon du livre francophone, dont elle est le sponsor principal.

Quand la route de Kefraya rejoint celle de la Soie, son vin devient tout rouge... de bonheur. Au Concours mondial de Bruxelles qui a eu lieu dernièrement à Beijing, le Château Kefraya 2011 a en effet récolté une médaille d'or, avec grand prix du jury.

Bientôt de nouvelles recettes pour goûter aux saveurs de toutes les saisons. Patricia Élias et Dima Samaha, fondatrices des éditions Rawiya, dévoileront le livre de Lara Ariss, Levantine Harvest (Récolte levantine), après-demain jeudi 17 novembre. À cette occasion, elles investissent le café et le jardin du musée Sursock, où un menu concocté par l'auteur promet d'accrocher le regard et d'inviter vos papilles au voyage gustatif. À la table s'invite même le Tire-Bouchon. Un nouvel ouvrage, ça s'arrose.

ditavonbliss@hotmail.com

Zaha, femme en orC'est la troisième fois que le Liban se dote du prix Aga Khan : en 1989, il a été attribué à la Grande Mosquée Omari à Saïda, restaurée par Saleh Lamei-Mostafa, et, en 2007, à la place Samir Kassir, conçue par Vladimir Djurovic.Pour 2016, le prix a été décerné à six ouvrages, parmi lesquels le bâtiment de l'Institut Issam Farès pour les affaires publiques et...

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