Rechercher
Rechercher

Liban

Réseaux en deuil

Homme d'ouverture et de communication, René Chamussy ne pouvait pas vivre seul et il se retrouvait à l'aise dans trois réseaux chers à son cœur.
Le premier est celui de sa propre famille qui le considérait avec fierté comme une référence. Lui aussi était fier de lui appartenir et de pouvoir compter sur elle dans son triple dévouement à la Compagnie de Jésus, au Liban et à l'Université Saint-Joseph. Dans son sillage, Yves et Henry furent pour nous l'illustration de ce triple dévouement. Ils passaient pour être presque jésuites et presque libanais. À sa manière, Maguy n'était pas loin non plus de cet état d'esprit.
Le deuxième est celui de l'Université Saint-Joseph. À l'écoute de tous, ce qui le rendait si proche pour comprendre, encourager et partager, il avait suffisamment de recul pour discerner, évaluer et décider. L'impact qu'il a eu sur toute la communauté universitaire est dû à cet équilibre qui inspirait à la fois le respect et la confiance.
Le troisième est celui de ses amis. Il avait le don d'en rassembler beaucoup, mais il avait aussi le don de les partager et de les faire communiquer entre eux. Ce qui les attirait à lui, c'était son entière présence et son agréable compagnie traversée par mille et une longueurs d'onde allant d'un trait d'esprit, à un sourire malicieux, à la primeur d'une information inédite, à un commentaire critique ou à une véritable discussion intellectuelle ou politique. Tous vivaient auprès de lui des moments de vrai bonheur.
Les réseaux de René Chamussy sont aujourd'hui en deuil. Pour bien longtemps ils resteront imprégnés par son intense souvenir.

Jarjoura HARDANE

Homme d'ouverture et de communication, René Chamussy ne pouvait pas vivre seul et il se retrouvait à l'aise dans trois réseaux chers à son cœur.Le premier est celui de sa propre famille qui le considérait avec fierté comme une référence. Lui aussi était fier de lui appartenir et de pouvoir compter sur elle dans son triple dévouement à la Compagnie de Jésus, au Liban et à...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut