Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a estimé hier qu'avec l'élection d'un chef d'État, « une nouvelle aube se lèvera pour le Liban et entraînera un changement de la situation ».
Selon des propos du patriarche rapportés par le président de l'ordre de la presse, Aouni Kaaki, « Bkerké soutiendra le président, quel qu'il soit, parce qu'il est le chef de l'État, le défenseur de la Constitution et le garant des institutions ».
M. Kaaki, reçu hier à Bkerké à la tête d'une délégation de l'ordre, a ajouté que « le patriarche a expliqué que l'Église n'a de différends avec personne sur les options politiques, mais qu'elle s'oppose aux autres pour ce qui est du respect des constantes et des principes et de l'absence des services faits au citoyen, à la société et l'État ».
Le patriarche a souligné dans ce cadre que « les options politiques sont laissées aux responsables politiques » qui devraient « se faire la concurrence pour réaliser les constantes et les principes pour le bien des Libanais et du Liban ».
Selon M. Kaaki, le patriarche a expliqué que contrairement aux informations selon lesquelles Bkerké avait soutenu la candidature de quatre candidats (Amine Gemayel, Samir Geagea, Michel Aoun et Samir Frangié), « Bkerké n'a pas de candidat à la présidentielle, ne soutient aucun candidat, ni pose de veto sur aucun candidat et ne s'était pas limitée à ces quatre candidats ».
Il a en outre noté que le patriarche était satisfait de sa rencontre la veille avec le général Michel Aoun. Il s'est en outre prononcé pour l'application de la loi de 1960 en vigueur au cas où on ne parviendrait pas à un accord sur une nouvelle loi électorale. Mgr Raï a également appelé à l'application de Taëf pour « mettre un terme au féodalisme politique ».
Liban
Bkerké soutiendra le chef de l’État quel qu’il soit, selon des visiteurs du patriarche
OLJ / le 26 octobre 2016 à 00h00
Le patriarche maronite, le cardinal Béchara Raï, a estimé hier qu'avec l'élection d'un chef d'État, « une nouvelle aube se lèvera pour le Liban et entraînera un changement de la situation ».Selon des propos du patriarche rapportés par le président de l'ordre de la presse, Aouni Kaaki, « Bkerké soutiendra le président, quel qu'il soit, parce qu'il est le chef de l'État, le...
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