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Liban - Crise des déchets

Sukleen et Sukomi se défendent de vouloir procéder à des licenciements arbitraires

Les sociétés Sukleen et Sukomi se sont défendues hier de vouloir procéder à des licenciements arbitraires après qu'un groupe d'employés a menacé de recourir à la grève suite à la mise à l'écart des deux entreprises dans la gestion de la collecte et du transport des déchets.
Ce groupe avait déposé une proposition d'indemnisation le 17 octobre et accordé un délai de 48 heures aux sociétés pour répondre à leurs revendications.
Dans un communiqué publié hier par les deux sociétés, Sukleen et Sukomi ont affirmé qu'elles œuvrent pour assurer la continuité du travail de tous leurs employés auprès des nouveaux entrepreneurs, préservant ainsi leurs droits conformément au droit du travail libanais.
Les deux sociétés ont assuré qu'elles n'ont indiqué à aucun de leurs employés une quelconque intention de les licencier. « Nous avons demandé aux travailleurs de former un comité et nommer des délégués qui les représenteront lors des négociations avec les administrations », ont signalé les deux sociétés. « En ce qui concerne le licenciement des employés du dépotoir de Naamé, Sukomi a payé toutes les indemnisations aux travailleurs licenciés, sous la supervision du ministère du Travail et en coordination avec la Fédération nationale des syndicats d'ouvriers et employés au Liban, conformément à la loi libanaise », peut-on lire dans le communiqué.
Les deux sociétés ont rappelé que le secteur de la gestion des déchets est un service public soumis au principe de la continuité du service dans n'importe quelles conditions. « Nous avons respecté ce principe tout au long des deux dernières décennies et dans les situations les plus difficiles, et nous continuerons à le faire en vertu des contrats signés avec le gouvernement libanais, représenté par le Conseil du développement et de la reconstruction », concluent les deux sociétés.

Les sociétés Sukleen et Sukomi se sont défendues hier de vouloir procéder à des licenciements arbitraires après qu'un groupe d'employés a menacé de recourir à la grève suite à la mise à l'écart des deux entreprises dans la gestion de la collecte et du transport des déchets.Ce groupe avait déposé une proposition d'indemnisation le 17 octobre et accordé un délai de 48 heures aux...

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