Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Commentaires racistes : Berlin menace les réseaux sociaux de sanctions

Un haut responsable du parti de la chancelière Angela Merkel a emboîté le pas vendredi au ministère de la Justice en menaçant les réseaux sociaux, Facebook en tête, de sanctions en raison de leur réticence à supprimer les contenus racistes.
"Le temps des tables rondes est passé, ma patience a atteint ses limites", a martelé dans l'édition à paraître samedi du magazine Spiegel Volker Kauder, chef du groupe parlementaire conservateur CDU/CSU.

Si Facebook, Twitter et les autres réseaux sociaux ne s'engagent pas véritablement dans la lutte contre les contenus racistes, M. Kauder préconise une amende de 50.000 euros par publication non supprimée en l'espace d'une semaine.

Le ministre de la Justice, le social-démocrate Heiko Maas, qui depuis un an négocie régulièrement sur ce thème avec les dirigeants de réseaux sociaux, avait aussi jugé le 5 octobre que les réseaux sociaux pourraient être punis s'ils ne se pliaient pas aux demandes allemandes.
"Si les contenus pénalement répréhensibles ne sont pas effacés de manière plus conséquente, nous allons devoir réfléchir à engager la responsabilité de Facebook et de Twitter s'ils n'effacent pas ces contenus malgré les signalements", a-t-il dit au quotidien Handelsblatt.
"Cette épée de Damoclès est au-dessus des têtes des réseaux sociaux", avait-il ajouté, tout en notant qu'il leur laissait "encore le temps" d'agir.

Des géants du web dont Facebook s'étaient engagés en décembre 2015 à examiner et supprimer dans un délai de 24 heures les commentaires haineux qui se répandent en ligne en Allemagne, notamment à la suite de l'afflux de 890.000 migrants cette année-là.

Mais selon les autorités, les efforts de ces sites ne sont pas suffisants. Facebook assure à l'inverse faire tout son possible, mais a insisté sur la difficulté d'accomplir cette mission, notamment pour différencier ce qui est pénalement répréhensible et ce qui ne l'est pas.

Un haut responsable du parti de la chancelière Angela Merkel a emboîté le pas vendredi au ministère de la Justice en menaçant les réseaux sociaux, Facebook en tête, de sanctions en raison de leur réticence à supprimer les contenus racistes."Le temps des tables rondes est passé, ma patience a atteint ses limites", a martelé dans l'édition à paraître samedi du magazine Spiegel Volker...