La secrétaire générale de l’OIF favorable à une participation des jeunes Libanais au dialogue

La secrétaire générale de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Michaëlle Jean, qui se trouve en visite officielle de quelques jours au Liban, a plaidé pour la mise en place d'un front commun contre le terrorisme et pour la participation des jeunes au dialogue national engagé dans le pays en vue d'un règlement des problèmes qui se posent.
Hier, Mme Jean a rendu visite au président de la Chambre, Nabih Berry, au Premier ministre, Tammam Salam, et au chef de la diplomatie, Gebran Bassil. Elle était accompagnée du délégué permanent du Liban auprès de l'OIF, l'ambassadeur Khalil Karam.
La vacance à la tête de l'État, les difficultés auxquelles le Liban est confronté ainsi que le dossier des réfugiés syriens étaient parmi les principaux sujets évoqués par la secrétaire générale de l'OIF avec ses hôtes. Dans ses déclarations à la presse, elle a fait part de sa préoccupation face au vide qui se prolonge à la tête de l'État, affirmant avoir débattu avec M. Berry des causes de ce vide ainsi que des initiatives lancées à travers le dialogue national en vue de parvenir à une solution de compromis. « Nous avons discuté aussi d'un élément essentiel, à savoir autoriser les jeunes à prendre part au dialogue et à exprimer leur point de vue. La Francophonie a lancé l'initiative "Libres ensemble". Nous verrons comment l'appliquer au Liban avec les jeunes francophones », a affirmé Mme Jean qui a précisé avoir également évoqué avec le président de la Chambre la participation des députés libanais à l'Association des parlementaires francophones. « L'OIF suit de nombreux États francophones dans leurs consultations populaires. Elle soutient un État de droit. Il est important de ce fait que des parlementaires libanais s'associent à son action », a-t-elle soutenu.
Avec ses hôtes, Mme Jean a par ailleurs passé en revue les règlements possibles au dossier des réfugiés syriens. Selon elle, il est primordial que les jeunes Syriens parmi les déplacés puissent avoir accès à l'éducation.
Avec M. Bassil, elle a discuté des menaces terroristes et a souligné la nécessité de mettre en place un front commun de lutte contre le terrorisme, impliquant un échange d'expertises, de démarches et de renseignements.