Les joueurs du PSG pendant une de leurs séances d’entraînement au Camp des Loges… La pression est lourde sur Cavani et consorts qui devront confirmer leur suprématie en France avec le titre et les deux Coupes nationales à défendre, et grimper un, voire plusieurs échelons sur le plan européen… Le moins que l’on puisse dire est que les Parisiens ont du pain sur la planche pour les mois à venir. Geoffroy Van der Hasselt/AFP
Un nouveau cycle a été enclenché au PSG avec le départ de l'icône Zlatan Ibrahimovic et le remplacement sur le banc de Laurent Blanc par Unai Emery. Mais pas sûr que la Ligue 1 puisse forcément s'en réjouir.
Le lifting à tous les étages opéré par le club de la capitale ne devrait pas l'empêcher de poursuivre son implacable domination et les Parisiens ont donné un aperçu de leur puissance toujours intacte en surclassant Lyon (4-1) au Trophée des champions, samedi dernier. L'attaque a été renforcée par les arrivées de Hatem Ben Arfa et de Jesé. Le recrutement, complété par les signatures du défenseur belge Thomas Meunier et du milieu polonais Grzegorz Krychowiak, est dépourvu de paillettes mais renforce un effectif qui reste sans équivalent en France. Seule incertitude: Emery, sans expérience en Ligue des champions, sera-t-il capable de briser le plafond de verre du PSG version Qatar en C1 et de dépasser enfin le stade des quarts de finale ?
Lyon et Monaco en quête des miettes
Distancé de 31 points la saison dernière par Paris, le dauphin lyonnais espère réduire l'écart. Mais la déculottée reçue au Trophée des champions a de quoi refroidir une partie des ardeurs de l'OL.
L'effectif a peu changé, le défenseur camerounais Nicolas Nkoulou compensant le départ de Samuel Umtiti. Si Paris semble encore intouchable, Lyon mise au moins sur une nouvelle qualification en Ligue des champions. Monaco, troisième en 2015-2016, est lui aussi ambitieux. Après avoir alimenté la rubrique transferts par une frénésie de ventes l'an dernier, le club de la principauté est revenu à une politique sportive plus classique. Le retour de Falcao, après deux ans de perdus en prêts à Manchester United et Chelsea, est source de promesses et son association avec Valère Germain est de nature à ramener un peu de spectacle à Louis-II. Reste à savoir si le physique du « Tigre », actuellement blessé à une cuisse, tiendra le coup.
L'OM en danger
En vente mais toujours sans repreneur et une nouvelle fois saigné au mercato (départs de Mandanda, Mendy, Nkoulou, Manquillo, Dja Djédjé, De Ceglie, Barrada, Lemina, Ocampos, Lucas Silva, Romao, Isla, Batshuayi), Marseille est à l'aube d'une nouvelle saison de tous les dangers après avoir bouclé la précédente à une piteuse 13e place.La nomination d'un nouveau président, Giovanni Ciccolunghi, pour succéder à Vincent Labrune, n'a pas clarifié la situation du club le plus populaire de France, condamné à boucler son recrutement à coups de seconds voire troisièmes couteaux (Gomis, Bedimo, retour de Thauvin) ou d'éléments totalement obscurs (Sakai, Khaoui, Hubocan, Machach, Iseka).
Des barrages pour pimenter le bas de tableau
Vingt-trois ans après avoir été abandonnés, les barrages de promotion et de relégation en Ligue 1 et Ligue 2 font leur retour. Les trois promus Dijon, Metz et Nancy sont logiquement concernés au premier chef. Mais d'autres clubs implantés depuis un moment en L1 ne sont pas à l'abri. La saison passée, il a fallu à Toulouse un miracle pour éviter la descente; Guingamp et Lorient n'étaient pas très loin non plus de connaître une grosse désillusion. Angers, promu surprise (9e la saison passée), devra, lui, passer le cut de la deuxième saison en élite.
(Source : AFP)