La vice-présidente de l'Association al-Walid ben Talal, Leila Solh Hamadé, a inauguré hier le service de gériatrie de l'Hospice islamique de Beyrouth, un service dont l'association a pris en charge la réhabilitation et l'équipement. L'ancienne ministre a été reçue par le doyen de l'hospice, le Dr Mahmoud Faour, et le directeur de l'établissement, le Dr Azzam Houry, en présence de l'ancien ministre Khaled Kabbani, du représentant du mufti de la République, le cheikh Hassan Merheb, de l'ancien député Sélim Diab, du directeur de l'Association des Makassed Amine Daouk, de Bassam Barghout, Wassim Wazzan, Kamel Mhanna, Abed Tahan, sans compter les membres du Board of Deans et du Board of Trustees de l'hospice, son personnel, et le comité des amies et le comité féminin qui lui sont affiliés.
M. Houry a annoncé qu'une « nouvelle étape dans le renouvellement de notre institution est franchie » avec la réhabilitation du service de gériatrie, pour lequel il a chaleureusement remercié Mme Solh Hamadé, « la dame au sourire permanent ». Il a tenu pour l'occasion à rendre hommage à l'ancien Premier ministre Riad Solh, « le parrain de l'Hospice islamique, qui reste fidèle à son legs de convivialité ».
De son côté, Mahmoud Faour a rappelé que « la coopération avec l'Association al-Walid ben Talal remonte à 2005 », avant d'en remercier Mme Solh Hamadé « au nom des 600 pensionnaires ».
L'ancienne ministre a pour sa part évoqué « la tradition annuelle de nous rendre à l'Hospice islamique au cours du mois de ramadan afin de soutenir la famille de l'établissement et les braves gens qu'il accueille ». « Cette année, nous l'avons fait avec un léger retard, mais dans le même élan », a-t-elle ajouté. Elle a confié par ailleurs s'être inspirée d'un article de presse écrit par un journaliste qui avait eu une attaque d'apoplexie. « Il s'était senti impuissant et faible, avant de prendre conscience, au bout du compte, que c'est dans le dépassement de ce sentiment que réside la vraie force, laquelle réside dans l'amour des autres...
Et c'est un peu cela, cet amour, que procure l'Hospice islamique », a conclu Leila Solh Hamadé.