"Il ne faut absolument pas supprimer le tribunal militaire, indépendamment de l'affaire Michel Samaha", a estimé vendredi l'ancien président libanais Michel Sleiman, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
L'ancien ministre Michel Samaha a été condamné à quatre ans et demi de prison après avoir été reconnu coupable d'avoir transporté des explosifs en vue de perpétrer des attentats au Liban en 2012. Comme l'année judiciaire est de neuf mois et qu'il avait été arrêté en août 2012, M. Samaha devrait être libéré à la fin de l'année. Ce verdict a été largement contesté, tant par la famille de l'accusé, que par ses détracteurs politiques.
M. Sleiman a toutefois appelé à "sanctionner les responsables, actuels ou anciens, aux peines les plus lourdes", estimant qu'ils pervertissent leurs postes et leur pouvoir".
"Le commissaire du gouvernement près du Tribunal militaire peut se pourvoir en cassation devant la Cour de cassation militaire qui, elle, a le dernier mot", a ajouté l'ancien président qui s'exprimait à l'occasion d'une rencontre avec le ministre de la Défense Samir Mokbel.
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