Terrorisme
Le fils d'Oussama Ben Laden promet de venger la mort de son père
Le fils d'Oussama Ben Laden promet de venger la mort de son père et de poursuivre son combat contre les États-Unis, dans un enregistrement sonore diffusé sur Internet, rapporte le groupe SITE, qui surveille l'activité des mouvements islamistes en ligne. « Nous allons continuer à vous frapper et à vous viser dans votre pays et à l'étranger en représailles à votre oppression des peuples de Palestine, d'Afghanistan, de Syrie, d'Irak, du Yémen, de Somalie et des autres terres musulmanes qui n'y ont pas survécu », dit Hamza Ben Laden dans cet enregistrement de 21 minutes intitulé « Nous sommes tous Oussama ». « En ce qui concerne les représailles de la nation islamique pour le cheikh Oussama, qu'Allah ait pitié de lui. Il ne s'agit pas d'une vengeance en son nom, mais au nom de tous ceux qui défendent l'islam. » Hamza, dont l'âge se situe aux alentours de 25 ans, a vécu avec son père avant les attentats du 11 septembre 2001 et l'a suivi au Pakistan après l'intervention américaine en Afghanistan, selon la Brooking Institution.
Conflit
Le président du Yémen menace de boycotter les pourparlers de paix à Koweït
Le président yéménite Abed Rabbo Mansour Hadi a menacé hier de boycotter les pourparlers de paix avec les rebelles chiites houthis, qui doivent reprendre ce vendredi à Koweït sous l'égide de l'Onu. « Nous ne reprendrons pas les pourparlers à Koweït si l'Onu tente de nous imposer la dernière proposition du médiateur Ismaïl Ould Cheikh Ahmad », a annoncé M. Hadi lors d'une visite d'inspection de ses troupes dans la province de Marib, à l'est de la capitale Sanaa, aux mains des rebelles depuis près de deux ans. Le médiateur de l'Onu a annoncé avoir soumis aux négociateurs une feuille de route prévoyant « des arrangements de sécurité ». Selon lui, les négociateurs ont accueilli « positivement » sa proposition mais « sans s'entendre sur un calendrier ou les étapes » de sa mise en œuvre. « Les Yéménites n'accepteront jamais que le Yémen devienne un État persan », qui soit dans l'orbite de l'Iran, a encore dit M. Hadi, cité par l'agence officielle Saba.
Iran
Attaque contre un député près de la frontière irakienne
Un député iranien, Heshmatollah Falahatpishe, et un préfet ont été blessés et leur chauffeur tué lors d'une attaque « terroriste » dans la province de Kermanshah, située à la frontière irakienne, ont rapporté hier les médias iraniens. « Les quatre terroristes ont mitraillé la voiture des officiels avant de mettre le feu à leur propre véhicule et de prendre la fuite » à pied, a déclaré M. Tajari, un autre député de la région. L'attaque a eu lieu dans la région d'Islam-Abad Gharb, non loin de la frontière irakienne. Ahmad Safari, un second député local cité par les médias, les assaillants sont des membres du Parti pour une vie libre au Kurdistan (PJAK), un parti kurde iranien proche du Parti des travailleurs du Kurdistan turc (PKK). Depuis la mi-juin, des affrontements entre des rebelles armés kurdes et les forces de l'ordre, dans les régions à majorité kurde, ont fait 39 morts, 33 rebelles et six militaires iraniens.
Japon
Le conservateur Abe renforce sa mainmise sur le Sénat
Le Premier ministre Shinzo Abe a renforcé hier sa mainmise sur le Parlement japonais à l'issue d'élections sénatoriales, malgré les résultats jugés mitigés de sa politique et son ambition de révision constitutionnelle. Le Parti libéral démocrate (PLD) de M. Abe et son allié le Komeito ont remporté entre 67 et 76 sièges sur les 121 à renouveler, a indiqué la chaîne publique NHK, selon les sondages de sortie des urnes des télévisions. Avant le vote, ces partis disposaient de 59 sièges sur cette moitié du Sénat renouvelée hier pour six ans. Le PLD, aux commandes de façon quasi ininterrompue depuis 1955, associé à la formation centriste Komeito, avait en face de lui une opposition affaiblie. Le Parti démocrate (centre-gauche), principal adversaire, peine à se remettre d'un passage au pouvoir d'un peu plus de 3 ans, marqué par des revirements incessants et le tsunami de mars 2011 à l'origine de la catastrophe nucléaire de Fukushima.
Ukraine
Au moins trois soldats tués dans l'Est
Trois soldats ukrainiens ont été tués et seize autre blessés dans de violents combats dans l'est séparatiste de l'Ukraine, ont annoncé hier les autorités ukrainiennes. Huit soldats blessés ont été touchés lors d'échanges de tirs d'artillerie près de Louganske, un village situé environ 50 km au nord-est de la « capitale » rebelle de Donetsk, a déclaré un porte-parole militaire ukrainien, Andriï Lyssenko. Le ministre de la Défense de la république autoproclamée de Donetsk, Édouard Bassourine, a de son côté accusé les forces ukrainiennes d'avoir bombardé les villes de Gorlivka et de Donetsk, blessant quatre civils. L'Ukraine est en proie depuis plus de deux ans à un conflit opposant son armée à des séparatistes prorusses, soutenus militairement par la Russie, selon Kiev et les Occidentaux, ce que Moscou dément. Plus de 9 400 personnes ont été tuées depuis le déclenchement des hostilités en avril 2014.
Défense
Moscou accuse l'Otan de se focaliser sur une menace russe « qui n'existe pas »
Moscou a dénoncé hier la focalisation de l'Otan sur une menace russe « qui n'existe pas », après le sommet de l'Alliance atlantique largement consacré à renforcer son flanc oriental. « Une analyse préliminaire des résultats de la rencontre montre que l'Otan continue de voir le monde politico-militaire à travers une sorte de miroir déformant », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. « Contrairement à l'intérêt objectif de maintenir la paix et la stabilité en Europe (...), l'Alliance concentre ses efforts sur la dissuasion d'une menace qui n'existe pas, venant de l'Est », poursuit la déclaration. L'Otan a tenu à afficher son unité lors de son sommet vendredi et samedi à Varsovie face aux grands défis auxquels elle doit faire face, parmi lesquels l'action de la Russie en Ukraine, en proie à une insurrection prorusse dans sa partie orientale, et l'annexion de la Crimée par Moscou.
Australie
Le Premier ministre conservateur sortant proclame sa victoire
Le Premier ministre australien sortant, Malcolm Turnbull, a proclamé la victoire de son camp conservateur hier, peu après que l'opposition eut concédé sa défaite, lui permettant de former un nouveau gouvernement. Pour l'instant, ni la coalition conservatrice ni l'opposition travailliste emmenée par Bill Shorten n'ont obtenu la majorité absolue de 76 sièges nécessaire à la Chambre des représentants pour former un gouvernement majoritaire. « On a gagné l'élection, c'est ce qu'on a fait », a déclaré le Premier ministre à la presse. Il avait reçu peu avant un coup de fil du chef de l'opposition travailliste qui l'a « félicité d'avoir été réélu comme Premier ministre ».
Le fils d'Oussama Ben Laden promet de venger la mort de son père et de poursuivre son combat contre les États-Unis, dans un enregistrement sonore diffusé sur Internet, rapporte le groupe SITE, qui surveille l'activité des mouvements islamistes en ligne. « Nous allons continuer à vous frapper et à vous viser dans...