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Moyen Orient et Monde - Syrie

Plus de 50 civils tués dans des bombardements à Alep et Idleb

Paris appelle au respect de la trêve, qui devait expirer hier soir à minuit.

Des Casques blancs sortant un corps sans vie des ruines d’un immeuble touché par les raids du régime dans un quartier rebelle d’Alep. Thaer Mohammad/AFP

Plus de 50 civils ont été tués hier par des bombardements dans la province syrienne d'Idleb (Nord-Ouest) et la ville septentrionale d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).
« Au moins 25 civils, dont six enfants, ont été tués et 120 autres blessés par des tirs de roquettes des rebelles sur des quartiers ouest (d'Alep) contrôlés par le régime », a indiqué le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane. L'agence de presse officielle Sana fait, elle, état de 23 morts et 140 blessés « dans des tirs de roquettes de groupes terroristes ayant violé la trêve ». Divisée depuis juillet 2012 entre secteurs prorégime (Ouest) et secteurs rebelles (Est), la métropole d'Alep est un enjeu principal du conflit en Syrie.
Toujours à Alep, six civils dont trois enfants ont par ailleurs péri dans des raids de l'armée de l'air sur un quartier contrôlé par les insurgés et sur la route du Castello, a précisé l'OSDH. « Ces bombardements violents des rebelles sont une réponse à l'avancée des forces du régime vers la route du Castello », a souligné M. Abdel Rahmane. L'armée est en effet parvenue à s'emparer jeudi d'une position rebelle à un kilomètre de ladite route, coupant de facto le dernier axe de ravitaillement des quartiers tenus par les rebelles dans l'est d'Alep. Les forces du régime peuvent en effet désormais surveiller et tirer sur toute personne ou tout véhicule empruntant cette route, alors que les 200 000 habitants des quartiers rebelles d'Alep se retrouvent assiégés, selon l'OSDH.

Avions syriens ou russes ?
Paris a « condamné l'offensive menée par le régime syrien et ses soutiens afin d'encercler la partie d'Alep tenue par l'opposition » et dénoncé « une dangereuse fuite en avant militaire ».
« La France appelle solennellement au respect de la cessation des hostilités et à l'arrêt immédiat des bombardements contre les civils, à un accès humanitaire libre et sans entrave, et à une solution politique durable pour mettre fin au conflit » en Syrie, a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal.
Les violences ont également touché hier la province d'Idleb où « au moins 22 civils ont été tués et des dizaines de blessés dans des raids aériens sur Darkouche, une localité d'Idleb » tenue par les jihadistes d'el-Qaëda, selon M. Abdel Rahmane. L'OSDH n'était pas en mesure de préciser s'il s'agissait de bombardements de l'armée de l'air syrienne ou de l'aviation russe.
Frontalière de la Turquie, la province d'Idleb échappe depuis mars 2015 au contrôle des forces du régime de Bachar el-Assad et est la cible de raids aériens quasi quotidiens de l'aviation syrienne ou de celle de son allié russe. Elle est contrôlée par l'Armée de la conquête, une coalition composée principalement du Front al-Nosra et d'autres groupes jihadistes et rebelles islamistes.
Cette escalade des violences intervient quelques heures avant l'expiration prévue hier soir à minuit (21h00 GMT) d'une trêve de 72 heures, décrétée par le régime à l'occasion de la fête musulmane du Fitr, dont sont exclus les groupes jihadistes.
(Source : AFP)

Plus de 50 civils ont été tués hier par des bombardements dans la province syrienne d'Idleb (Nord-Ouest) et la ville septentrionale d'Alep, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH).« Au moins 25 civils, dont six enfants, ont été tués et 120 autres blessés par des tirs de roquettes des rebelles sur des quartiers ouest (d'Alep) contrôlés par le régime », a...

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