Le Premier ministre Tammam Salam s’entretenant avec l’émissaire français, Patrice Paoli.
Le Premier ministre, Tammam Salam, a reçu hier l'ancien ambassadeur de France à Beyrouth, Patrice Paoli, qui est désormais le responsable de la cellule de crise au Quai d'Orsay et qui est au Liban pour préparer la visite du ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault. M. Ayrault est attendu au Liban lundi prochain.
M. Salam a reçu par ailleurs le chargé d'affaires de l'ambassade des États-Unis au Liban, Danny Hall, ainsi qu'une délégation du conseil du travail libanais en Arabie saoudite, présidée par Mohammad Chahine. M. Chahine a invité le Premier ministre à prendre part à une cérémonie en l'honneur de l'ambassadeur d'Arabie saoudite à Beyrouth, Ali Awad Assiri, qui doit avoir lieu le 18 juillet.
Enfin, le chef du gouvernement s'est entretenu avec le ministre ex-Kataëb Sejaan Azzi, en charge du portefeuille du Travail. M. Azzi a indiqué à la presse avoir discuté avec le Premier ministre de quatre sujets : d'abord, l'élargissement de l'autoroute de Nahr el Kalb-Jounieh-Tabarja et la nécessité d'exécuter rapidement ce projet, tout en remerciant le ministre des Finances Ali Hassan Khalil pour avoir débloqué les fonds nécessaires aux expropriations. Il a affirmé que ce projet est le fruit d'efforts collectifs et nul ne peut en revendiquer seul la paternité.
Le second sujet est la réhabilitation de la centrale de Zouk pour que sa production puisse passer de 300 à 640 mégawatts. Ce projet a été adopté depuis un an mais son exécution traîne, alors que les habitants du Kesrouan ne peuvent plus supporter la pollution provoquée par les cheminées de la centrale, a expliqué M. Azzi.
Le troisième sujet porte sur le dossier de l'exploitation des ressources pétrolières et gazières. Le ministre a précisé qu'il est en faveur de tout rapprochement entre des parties politiques, mais qu'en même temps, ce dossier doit passer par les institutions constitutionnelles et en particulier par le gouvernement.
Enfin, il a proposé au Premier ministre la formation d'une « commission pour la sûreté alimentaire ».