Rechercher
Rechercher

Dernières Infos

Libye: les blessés des combats contre l'EI soignés en Europe

Le gouvernement libyen d'union nationale (GNA) a annoncé mardi que les blessés des combats contre le groupe Etat islamique (EI) pourront être soignés dans des hôpitaux en Europe, aux frais de l'Etat.

Lors d'une allocution télévisée diffusée tard lundi soir, le chef du GNA Fayez al-Sarraj a affirmé avoir "donné des instructions aux ministères des Affaires étrangères et de la Santé" pour permettre "aux blessés des combats d'être soignés dans des pays européens". Il a aussi appelé ces pays "à fournir l'aide médicale et sanitaire nécessaire conformément aux engagements qu'ils ont pris dans les résolutions relatives à la lutte contre le terrorisme".

Dans ce pays en proie au chaos depuis la révolte populaire qui a chassé Mouammar Kadhafi du pouvoir en 2011, les infrastructures sanitaires et médicales ne sont pas à même de répondre aux besoins de la population, surtout en ce qui concerne la médecine de guerre.

Des forces loyales au GNA, le gouvernement libyen soutenu par l'Onu, ont lancé en mai une opération pour reprendre Syrte à l'EI, qui s'est implanté il y a un an dans cette ville côtière. Les jihadistes y sont actuellement encerclés dans un secteur de quelques kilomètres carrés.

Plus de 200 membres des forces pro-GNA ont été tués et plus de 600 blessés dans cette opération toujours en cours, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de sources médicales et militaires. "La libération de Syrte et ses alentours, bien que primordiale pour la souveraineté et la sécurité de la Libye (...), et (celle) de ses ports et installations pétrolières (...), est avant tout une façon d'aider le monde à se libérer de ce fléau (ndlr: le groupe EI)", a indiqué M. Sarraj, dont le gouvernement est soutenu par l'Onu.

Le gouvernement libyen d'union nationale (GNA) a annoncé mardi que les blessés des combats contre le groupe Etat islamique (EI) pourront être soignés dans des hôpitaux en Europe, aux frais de l'Etat.
Lors d'une allocution télévisée diffusée tard lundi soir, le chef du GNA Fayez al-Sarraj a affirmé avoir "donné des instructions aux ministères des Affaires étrangères et de la Santé"...