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Sport

Quatre entraîneurs au banc d’essai

Joachim Löw, la force tranquille.

Joachim Löw, la force tranquille, Didier Deschamps, le pragmatique, Fernando Santos, le diplomate, Chris Coleman, la surprise : les 4 entraîneurs encore en lice à l'Euro ont des parcours et des CV différents, mais tous couronnés par leur place en demi-finales.

Löw
Un mandat de 10 ans déjà, un flegme impeccable et un look tendance à peine nuancés par tout un tas de tics désagréables, mais surtout un bilan à faire pâlir d'envie tous ses homologues : à la tête de la Mannschaft, Joachim Löw est indéboulonnable. Il faut dire qu'en 135 matches à la tête de l'Allemagne, l'enfant de la Forêt-Noire compte 89 victoires, 25 nuls et seulement 21 défaites, soit un ratio de 66 % de matches gagnés, dont une finale de Coupe du monde en 2014. En s'appuyant sur un socle défensif très expérimenté et en confiance, il a permis à l'Allemagne de redevenir la place forte du football européen.

Deschamps
Pour arriver en demi-finales, la France a affronté la Roumanie, l'Albanie, la Suisse, l'Éire et l'Islande. Sans leur faire injure, il ne s'agit pas exactement de cadors européens et les Français s'en sont sortis sans trop de frayeurs, malgré la pression d'être puissance invitante. De quoi alimenter la réputation de veinard qu'entretient Didier Deschamps, champion du monde 1998 et sélectionneur de l'équipe de France depuis 2012, souvent favorisé par le hasard des tirages au sort ou des éliminations d'adversaires mieux armés. Il lui a aussi fallu faire preuve de remarquables facultés d'adaptation pour atteindre le dernier carré de l'Euro, objectif minimum fixé par son président de fédération.

Santos
Tout pour Cristiano Ronaldo : Fernando Santos a dû construire une équipe dont l'alpha, l'omega et le nombril sont sa star de capitaine. Et vu que le tournoi de ce dernier est très mitigé, cela signifie aussi sortir le parapluie face à la presse, pour assurer que oui, Ronaldo est toujours le meilleur du monde, que non, il n'est pas fatigué ou agacé et que, décidément, le groupe vit bien. Arrivé à la tête du Portugal en 2014, Santos a surtout bâti un groupe solide derrière, à défaut de capitaliser sur sa qualité offensive pour en faire une machine à buts. Et tant pis si son Portugal n'a toujours pas gagné le moindre match dans la compétition en 90 minutes ; il n'en a pas perdu non plus.

Coleman
Il fait figure de poids plume par rapport à ses homologues demi-finalistes : arrivé en 2012 à la tête de la sélection galloise, Chris Coleman n'a jamais entraîné que des équipes de second rang, comme la Real Sociedad ou Fulham. Et quand il a pris les rênes de l'équipe nationale, en remplacement de son ami Gary Speed, retrouvé pendu chez lui, il était loin de faire l'unanimité. Mais Coleman a retourné l'opinion en mettant en place un 3-5-2 qui fonctionne bien, avec un groupe de joueurs habitués à jouer ensemble aux classes d'âge inférieures. Et, évidemment, en réalisant ce qu'aucune sélection galloise n'avait jamais réussi à faire : atteindre la demi-finale d'un tournoi majeur.
(Source : AFP)

Joachim Löw, la force tranquille, Didier Deschamps, le pragmatique, Fernando Santos, le diplomate, Chris Coleman, la surprise : les 4 entraîneurs encore en lice à l'Euro ont des parcours et des CV différents, mais tous couronnés par leur place en demi-finales.
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