Joumblatt : Un président, à n’importe quel prix !

« Il est grand temps de mettre fin au débat politique actuel et à l'échange d'accusations, parce que ça n'avance à rien », a affirmé hier Walid Joumblatt, qui a salué le sacrifice du secouriste Boulos Ahmar, tué dans l'accomplissement de son devoir, ainsi que toutes les victimes, les blessés et la population de Qaa.
« Que la tâche essentielle, a poursuivi le chef du PSP sur Twitter, soit de consolider les capacités de l'armée et des services de sécurité, et de mettre en place une politique d'austérité. Car les lignes rouges ont été franchies. Et qu'un président soit élu, à n'importe quel prix, pour qu'au mois d'avril 2017, nous ne soyons pas contraints d'organiser des élections législatives sur la base de la loi de 1960, et qu'en l'absence d'un président, ce gouvernement n'en vienne à être un gouvernement d'expédition des affaires courantes, ce qui serait catastrophique. »
« Il n'y a pas de plus important, en politique, que l'art du compromis, même si, de prime abord, ce compromis a un goût amer », a-t-il conclu.