Parce que L'Orient-Le Jour, comme tous les médias du monde, se doit, aussi, de poser un acte fort, un acte politique et citoyen ; se doit de s'engager. Parce que l'État libanais est fatigué, extrêmement boîteux, pratiquement failli, mais qu'il faut l'aider, loin de toute logique milicienne. Parce que le Liban, comme tout ce Proche-Orient dans lequel il se noie, sont de plus en plus obscurcis, striés de cinquante nuance de noir, et parce que leur ADN se déglingue et dégénère chaque jour de plus en plus. Parce que l'autre est devenu l'ennemi à abattre, l'autre dans toutes ses différences, toutes ses richesses. Parce que la seule résistance face à tout ce magma orwellien ne saurait/pourrait être que culturelle – aussi galvaudé soit-il, cela reste un primoconcept, immanquable. Parce qu'aucune résistance culturelle n'atteindrait ses objectifs, aucun pays ne retrouverait une once de sérénité, sans sa jeunesse et sans l'art. Voilà pourquoi L'Orient-Le Jour, en partenariat avec la Société Générale de Banque au Liban, lance la Génération Orient. Ses enfants, ses soldats du bon et du beau, seront armés de leur caméra, de leurs dés à coudre, de leurs pinceaux, de leur corps de danseurs ou de danseuses, de leur pinces et tenailles de designers, de leur guitare, leur violon, leur piano ou leur voix, de leurs bombes à graffiti, de leur marmites de chefs, de leur appareil photo, de leur burin, de leurs mots d'écrivains, de leurs regards d'acteurs et d'actrices. Etc. Les enfants de la Génération Orient, qui ont besoin de chacun d'entre vous, lecteurs et lectrices de L'Orient-Le Jour, seront des agitateurs de culture, des briseurs de murs, des petits princes et des renards, des ponts entre cent et une rives, des pacemakers de lumière, des attrapeurs d'étoiles, des symboles d'une arabité éclairée et triomphante, métissée et modérée, et des exemples à suivre. Des (re)faiseurs de Liban.
Génération Orient / Saison 1
Attrapeurs d'étoiles
OLJ / Par Ziyad MAKHOUL, le 07 novembre 2016 à 10h41
Parce que L'Orient-Le Jour, comme tous les médias du monde, se doit, aussi, de poser un acte fort, un acte politique et citoyen ; se doit de s'engager. Parce que l'État libanais est fatigué, extrêmement boîteux, pratiquement failli, mais qu'il faut l'aider, loin de toute logique milicienne. Parce que le Liban, comme tout ce Proche-Orient dans lequel il se noie, sont de plus en plus...
commentaires (0) Commenter